Dans l'opposition au conglomérat PS/Verts, en Région des Pays de Loire, et en France. Soutien à la Majorité Départementale du Conseil Général 49 et à la nouvelle majorité municipale "Angers pour vous".
mercredi 31 décembre 2008
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009
jeudi 25 décembre 2008
MESSAGE DE NOËL
Jadis, dans l'Antiquité Romaine, on fêtait le Sol Invictus, le Soleil Invaincu, pour symboliser le triomphe de la lumière sur les ténèbres.
Aujourd'hui, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus parmi les hommes. C'est fête de paix et de lumière. C'est ce que symbolise ce tableau de Georges de la Tour.
Pour l'âme d'enfant que chacun a conservé, le Sapin de Noël est l'occasion de joie toujours renouvelée.
Gloria in excelsis Deo
Et in terra pax hominibus bonae voluntatis.
Soyons donc ici et maintenant, là où nous sommes des hommes de bonne volonté répandant la paix autour d'eux.
vendredi 19 décembre 2008
INTERVENTION DE CHRISTOPHE BECHU SUR ANGERS 7
samedi 13 décembre 2008
JOURNEE DE FORMATION SUR L'EUROPE
samedi 6 décembre 2008
Le Dimanche, c'est sacré. Le dimanche j'y tiens
On aurait pu tout aussi bien, pour paraphraser le slogan apparu dans les années quatre-vingts, écrire "Touche pas à notre Dimanche".
Le Mouvement Démocrate a lancé une campagne de refus de la généralisation du travail le dimanche et offre l'opportunité de signer en ligne http://www.lesdemocrates49.fr/spip.php?article208 la pétition du Collectif des Amis du Dimanche, dont le site est consultable à l'adresse suivante, http://www.travail-dimanche.com/.
Parce que sur ce site, nous n'avons jamais masqué notre attachement à la Démocratie Chrétienne, nous signalons également sur ce sujet la campagne spécifique du diocèse d'Angers au lien suivant http://www.ledimanchecsacre.com/web/index.php. Nombreux documents consultables en ligne au format PDF.
Dans le cadre d'une réflexion plus large, l'ancien évêque, Mgr Bruguès, dans sa Lettre Pastorale pour l'année 2005 avait abordé la question du Dimanche, et notamment les dangers d'une généralisation du travail ce jour là, qui n'est pas un jour comme les autres.
http://www.ledimanchecsacre.com/web/fichiers/pdf/lettrepastorale_mgr_bruges.pdf
Extraits :
6. Pour la très grande majorité de nos contemporains, le dimanche est le jour du repos par excellence. Chacun éprouve la nécessité d’une alternance des temps de travail et des moments de détente ; elle se trouve même inscrite dans notre horloge physiologique. Il est bon que nous puissions nous soustraire régulièrement aux impératifs de nos tâches habituelles pour recréer nos esprits et nos corps dans des activités librement choisies. Exercices physiques, voyages et activités culturelles, visites en famille ou chez des amis, participation à la vie associative, chacun sait bien qu’il ne pourrait tenir sans ces moments de reprise, ou mieux de recréation. [...]
La technique et les contraintes sociales exercent sur nous une pression constante. Il existe souvent une véritable tyrannie des horaires. Pire encore : pour beaucoup, le travail est devenu une sorte de nouvelle servitude, en raison des conditions déplorables dans lesquelles il s’effectue. Songeons aux régions les plus pauvres du monde. Songeons aussi à ces 10% de la population active qui, chez nous, ne peuvent faire valoir leur droit au travail et se trouvent contraints à l’inaction, même pendant les jours ouvrables : quel sens peut avoir le dimanche pour celui qui se trouve au chômage.
7. Périodiquement revient chez nous la question du travail du dimanche. C’est ainsi que, l’an passé, des hommes politiques ont proposé que certains commerces puissent être ouverts huit dimanches dans l’année, par simple autorisation du maire. L’exemple de pays étrangers, comme les Etats-Unis, montre que la pression se fera de plus en plus forte. N’est-ce pas là une sorte de « loi » du libéralisme économique ? La sécularisation de nos sociétés va bon train : après avoir gommé quelques-unes des références religieuses des vacances scolaires, elle tend naturellement à banaliser le dimanche pour en faire un jour comme les autres. Aussi la commission sociale des évêques de France a-t-elle invité les responsables de la société à réfléchir à trois enjeux majeurs : l’importance du même jour de repos pour tous ; les exigences de la vie familiale et de la convivialité sociale ; le sens de l’homme libre et ouvert à la gratuité. « Le repos du dimanche manifeste que l’homme ne se réduit pas à ses activités économiques : produire, échanger, consommer. Un jour de liberté et de repos permet de s’arrêter, de prendre de la distance par rapport au quotidien, de se recueillir, de se refaire, de ressaisir son existence. L’homme est appelé à maîtriser le temps, non à s’y dissoudre » (déclaration du 26 mai 2003).Sur le même sujet, voici l'incipit d'une tribune publiée dans Le Monde (version papier ou abonnement en ligne) par le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon.
"L'équilibre de l'homme et le lien social appellent un repos régulier et commun. Rappelons un fait historique. Quand le débat sur le dimanche faisait rage, au XIXe siècle, ce n'est pas seulement le chrétien Ozanam qui défendit le repos dominical, mais aussi le socialiste athée Proudhon. Les révolutionnaires, lorsqu'ils avaient voulu éradiquer la religion et réformer le calendrier, avaient tout de même inventé le « décadi », sachant bien que l'équilibre de l'homme et le lien social appellent un repos régulier et commun."
Le texte complet de cette tribune est consultable également sur le site de l'archevêché de Lyon http://lyon.catholique.fr/spip.php?article3795 .
Finalement, la querelle du dimanche n'est pas neuve, et déjà au 19ème siècle, chrétiens sociaux comme Frédéric Ozanam et socialistes athées comme le fut Proudhon défendirent le dimanche comme jour de repos dans un siècle où le progrès était à conquérir tous les jours et où déjà, l'économie de la cupidité entendait broyer dans le moloch du capitalisme naissant la force de travail de l'homme.
Aurions-nous en ce début de troisième millénaire tant régressé au point de ne pas être convaincus, que le repos dominical fait partie des éléments structurants du rythme social et que les dérogations qui existent déjà dans le code du travail ou les statuts de la fonction publique pour les secteurs que cela concerne suffisent organisent de la façon la moins imparfaite possible le travail dominical là où il y a une absolue nécessité qu'il en soit ainsi, ou une très sérieuse utilité. La convenance personnnelle de quelques uns qui dans un calcul à courte vue font l'apologie du travail dominical généralisé n'est-elle pas source de régression pour tous, et particulièrement pour les plus fragiles, les plus précaires, qui seront à n'en pas douter les premiers désignés pour travailler le dimanche, sans avoir la possibilité de le refuser.
mercredi 3 décembre 2008
CONSEIL MUNICIPAL : SEANCE DU 1er DECEMBRE
mardi 2 décembre 2008
QUAND LES ASSISES DE LA DEMOCRATIE FONT FLOP...
Visiblement, la municipalité d'Angers n'est pas tout à fait prête à faire vivre au quotidien la démocratie locale de proximité, alors que bien des villes, ont accepté de jouer le jeu en déconcentrant une quote part du budget municipal en direction des Conseils Consultatifs de Quartier, ce qui permettrait, cela va sans dire de rapprocher consultation, délibération et décision au plus près des besoins des citoyens.
dimanche 30 novembre 2008
L'EXPRESSION DE LA MINORITE MUNICIPALE - NOVEMBRE
Deux ou trois choses que nous voudrions vous dire sur la “démocratie participative”
La démocratie participative a pour objectif d’aller à la rencontre des femmes et des hommes qui veulent s’impliquer pour le “mieux vivre ensemble”, afin de pacifier les relations, s’intégrer davantage, s’enrichir par la pluralité des points de vue, apprendre à défendre l’intérêt général parmi les intérêts particuliers, aider les élus à prendre les bonnes décisions.
Toutefois, ces lieux de “démocratie organisée” ne doivent pas être exclusifs et empêcher les habitants d’avoir des initiatives. Ces instances doivent permettre le débat, accepter le conflit pour construire un consensus. Chaque partie, élus de la ville, ou habitants et représentants d’associations, doit apprendre à partager, mais aussi à renoncer,à écouter et à prendre en compte.
Prévenir la presse avant les habitants (crématorium à Monplaisir), laisser sans suite le travail mené par les membres des Conseils Consultatifs de Quartiers (pistes cyclables à Saint-Léonard), ignorer ce qui se fait déjà (journaux de quartier), sont autant d’exemples de ce qui ne doit plus arriver.
Lorsqu’il s’agit de démocratie participative, deux écueils sont à éviter :
● la démocratie participative ne peut être un outil de clientélisme, ou le moyen d’acheter le silence des habitants à travers la formation offerte aux membres du CCQ
● la démocratie participative n’est pas non plus le règne des habitants “experts d’usage”, face auxquels agents, techniciens et élus doivent s’effacer.
Face à l’attente, à la volonté d’engagements des habitants, mais aussi à leur déception quant au bilan des CCQ, voici nos propositions :
● Nous souhaitons que les CCQ soient présidés par un habitant du quartier, et que l’ordre du jour soit librement fixé par ses membres.
● Nous proposons que les CCQ soient dotés d’un budget propre pour les actions d ‘amélioration et d’animation de quartier.
● Nous défendons l’idée que chaque quartier soit représenté par un élu référent, résidant et s’investissant réellement dans le quartier. La démocratie participative n’a de sens que si la majorité municipale, au-delà des effets d’annonces et d’affichages, est prête à ne pas rester enfermée dans ses certitudes.
Christophe Béchu et le groupe
“Angers, choisir l’avenir”
Michelle Moreau, Laurent Gérault, Roseline Bienvenu, Marie-Claude Cogné, Ahmed el Bahri, Françoise Le Goff, Emmanuel Capus, Valérie Raimbault, Romain Thomas, Caroline Fel,
Gilles Groussard, Nedjma Bou-Tlelis et Daniel Dimicoli.
Contact : 02 41 05 40 37
dimanche 23 novembre 2008
OU VA LE PS?
vendredi 21 novembre 2008
SEGOSTOP: PIQÛRE DE RAPPEL
mercredi 19 novembre 2008
ET SI L'ON REFAISAIT UNE CURE DE SEGOSTOP?
ALLIANCE AVEC LE PS : BAYROU DIT NON.
SUR LES JOURNEES DE LA DEMOCRAITE LOCALE
mardi 18 novembre 2008
PETIT RAFFRAICHISSEMENT DE MEMOIRE ET EPITAPHE POUR UN PARTI DEFUNT
Les personnes qui à juste titres se sont senties blessées par les propos racialisants de Georges Frêche apprécieront.
SEQUENCE AIGRE DOUCE : LE QUAI DES EAUX TRANQUILLES
dimanche 16 novembre 2008
TRAMWAY ANGEVIN
jeudi 13 novembre 2008
TOUT SAUF ROYAL
PLAIDOYER POUR LA MAISON INDIVIDUELLE EN AGGLOMERATION
mardi 11 novembre 2008
SOUVENONS-NOUS DES MORTS AU COMBAT
lundi 10 novembre 2008
APPEL AU REFUS DE LA REGRESSION EN MATIERE JUDICIAIRE
Voici un texte tout-à-fait intéressant, c'est une pétition rédigée par des psychiâtres-experts auprès des tribunaux, signable en ligne.
Non à la perpétuité sur ordonnance !
Source : http://www.pratiquesdelafolie.org/phpPetitions/index.php?petition=2
La loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté fait rupture dans notre tradition juridique. Elle permet l’incarcération dans des établissements spéciaux de personnes condamnées qui, bien qu’ayant purgé leur peine, seront privées de liberté du fait de leur «particulière dangerosité ». Pour la première fois dans notre droit, des individus pourront être enfermés sur décision judiciaire non pour sanctionner des actes délictueux ou criminels, mais pour anticiper des actes qu’ils n’ont pas commis ! A juste titre, Robert Badinter a dénoncé dans cette loi une rupture majeure avec les principes fondamentaux de notre justice pénale.
Cette loi fait également rupture dans la tradition et l’éthique médicales, car c’est l’expertise médico-psychologique qui devient l’élément clé du dispositif pour décider de cette mesure de sûreté. Alors que sa mission est de porter secours et de soigner, la médecine se trouve ici instrumentalisée dans une logique de surveillance et de séquestration. C’est le savoir psychiatrique qui légitimera l’incarcération d’individus au motif d’un diagnostic de « particulière dangerosité ». La privation de liberté est ainsi parée des habits de la science, comme si le savoir des experts permettait de prédire les actes criminels d’une personne.
C’est une mystification et une confusion organisée des registres. Une mystification car il est faux que l’on puisse prédire, pour un individu donné, les actes à venir. L’usage que l’on fait à cet égard des statistiques concernant la récidive est une duperie, car ces chiffres concernent des populations, non des individus. Or c’est bien de la liberté d’un individu qu’il s’agit.C’est une confusion que de demander à des soignants d’occuper cette place, car leur fonction, leur déontologie et leur éthique les situent du côté de la personne, ses libertés et ses contraintes, non de l’ordre public désincarné. Cette séparation fondamentale est une garantie essentielle des libertés, contre la tentation de faire le bien de chacun contre lui-même. La psychiatrie est familière de ces dérives : faut-il rappeler qu’il y eut des internements pour motifs politiques ?
La monstruosité de certains crimes et la souffrance terrible des victimes, dont chacun est saisi, sont utilisées pour aveugler la raison et céder aux politiques prétendument efficaces. C’est une manœuvre démagogique. On sait par avance que cette politique ne résoudra en rien le problème des criminels récidivants. Par contre ce dont on est sûr, c’est que ce dispositif, d’abord destiné à des populations restreintes s’étendra progressivement, au nom du principe de précaution. Ce fut le cas des mesures d’obligation aux soins, initialement destinées aux agresseurs sexuels, et qui sont aujourd’hui appliquées à une part croissante de personnes condamnées, quel que soit leur acte. En assimilant le crime et la maladie – ce qui est une idéologie, et non pas un fait – on déplace progressivement la gestion de la peine vers la médecine, réalisant progressivement une société de sûreté médicale.
Au nom de notre éthique et de la nécessaire séparation des domaines, garante des libertés, nous, professionnels de la psychiatrie, déclarons publiquement refuser de participer à la mise en place de ce dispositif de rétention de sûreté. Parce que la psychiatrie n’est pas l’affaire des seuls psychiatres, chacun, concerné par ce refus, manifeste son soutien en signant et en faisant signer cet appel.
dimanche 9 novembre 2008
EST-IL OPPORTUN DE REPORTER LA LIMITE D'AGE DE LA RETRAITE?
jeudi 6 novembre 2008
OU VA LE PARTI SOCIALISTE?
mercredi 5 novembre 2008
AVE AMERICA SPES NOSTRA
Cette simple dédicace aux Etats-Unis d'Amérique qui aujourd'hui vit l'un des plus grands moments de son histoire.
mardi 4 novembre 2008
CHRISTOPHE BECHU SUR RADIO CAMPUS ANGERS - PHOTOS
VOIES DES BERGES - SUITE 2
Couvrir une voie de circulation rapide est assurément un élément de redéfinition du paysage urbain, qui tout à la fois permet la reconquête de l'espace au profit des modes de déplacements doux, de nouveaux équipements, sans léser les besoins des automobilistes.
C'est ce qu'a compris la Ville de Paris, qui dans le cadre des contrats de Plan Etat-Région a entrepris la couverture d'une partie du périphérique.
C'est un autre exemple dont Angers pourrait s'inspirer pour la voie des berges. Surtout que l'hyperdensification qui nous est promise dans le secteur du Min pourrait bien ressembler peu ou prou à ce que nous pouvons voir de part et d'autre du périphérique parisien.
On imagine donc quel moyen merveilleux ce serait de réconcilier les Angevins avec la Rivière. Sans les nuisances des embouteillages que ne manquera pas de générer le "boulevard urbain" avec ses carrefours à niveaux et ses feux rouges que l'on ne manquerait pas de ressortir trente ans après avoir célébré en grande pompe la disparition du dernier sur l'axe Angers Paris.
PARIS : UN MODELE POUR LES DEPLACEMENTS URBAINS
lundi 3 novembre 2008
VOIE DES BERGES - SUITE
dimanche 2 novembre 2008
DE L'IRRUPTION DE L'IRRATIONNEL DANS LE POLITIQUE
DEVENIR DES VOIES SUR BERGE
mardi 28 octobre 2008
CHRISTOPHE BECHU SUR RADIO CAMPUS ANGERS - REDIFFUSION
DÉMOCRATIE LOCALE : LES CCQ, C'EST MAL PARTI !
lundi 27 octobre 2008
A PROPOS DES PRESIDENTIELLES AMERICAINES
FICHIER EDWIGE : AUDIENCE AU CONSEIL D'ETAT CE MATIN
Corinne Lepage
dimanche 26 octobre 2008
INTERVENTION DE F. BAYROU A LA CONFERENCE NATIONALE
C'est, pour moi, une occasion de vous dire, au passage, que je m'inquiète de ce que prépare la réforme du lycée. À savoir la semestrialisation du lycée, le découpage en modules, en unités de valeurs, en options auxquelles il serait loisible de renoncer après quelques mois. L'éphémère éducatif, il a une apparence : le lycée à la carte, le choix.
Je connais son apparence, je connais sa réalité et je connais ses conséquences. Sa réalité, c'est l'obligation de gagner des heures, de faire des économies et de diminuer le nombre d'heures d'enseignement effectivement délivrées devant les élèves. Mais sa conséquence -et c'est cela qui m'intéresse le plus- c'est que le savoir n'est plus considéré comme une continuité, une construction qui s'élabore au fil du temps et dont on sait que tout y participe à terme, même le cours que l'on trouvait ennuyeux sur le moment, et dont on s'aperçoit quelques années plus tard qu'en fait, il vous avait apporté quelque chose et que ce quelque chose vous aidait à comprendre autre chose.
Je regrette que l'on choisisse cette démarche d'acquisition de la culture qui est en fait une démarche sédimentaire, une démarche de compréhension progressive du monde. Je regrette que l'on choisisse de faire sortir le lycée de la culture de la durée pour le faire entrer dans la culture du zapping.
Cela nourrit pour moi deux inquiétudes. La première est culturelle et elle s'énonce simplement : le zapping est le contraire de la culture.
La deuxième est le risque social, car on sait bien à l'avance qui va s'obstiner dans le "menu large", soutenu par sa famille, avec des stratégies élaborées de parcours scolaires, et qui va renoncer tout de suite, alléger sans cesse son "menu", car les familles ne seront pas derrière pour expliquer l'intérêt de ces options que l'on va abandonner.
Pardon d'avoir fait cette remarque au passage, mais je trouve que le débat ne s'est pas noué autour de cette réforme du lycée, qui n'est pas un débat, selon moi, à périmètre corporatiste, mais un débat sur l'essentiel de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.
Je connais très bien la culture du zapping. C'est le lycée américain qui est, par ses performances, le plus mauvais de tout le monde occidental. Après, il se rattrape, car les Américains ont une institution qui s'appelle le Collège et conduit vers des universités de haut niveau, payantes.
Je n'ai pas envie que l'on abandonne le lycée, dont je considère qu'il n'était pas, et de loin, ce qui marchait le plus mal dans le système éducatif français.
Je voudrais que l'on se tourne vers la base, vers le moment où les fondamentaux sont reçus et acquis, ce qui m'amène à vous dire que je ne comprends pas les attaques contre l'école maternelle, car, si nous étions normalement une société efficace, c'est à l'école maternelle que nous devrions faire porter l'essentiel de l'effort.