lundi 31 mars 2008

TRAMWAY EN CENTRE VILLE : DES INQUIETUDES FONDEES

A peine les élections passées, l'agglomération reprend sur les chapeaux de roue ses séances de propagande.
Dès la semaine suivant les élections, une plaquette était distribuée chez les commerçants.
Dès vendredi soir, une réunion s'est tenue aux Salons Curnonsky, dont Ouest France s'est fait l'écho.
Il est à noter qu'aucun élu de la majorité municipale n'était présent, pas même l'adjoint au commerce et l'adjointe à la mobilité.
Façon bien curieuse de concevoir la communication avec les citoyens alors que la municipalité s'imagine être à la pointe du progrès en matière de démocratie participative, à moins que ce ne soit le refus d'entendre le ressenti des électeurs.
Cette manière d'esquiver les questions en dit long sur la conception que se fait la municipalité d'Angers du dialogue avec les forces vives de la ville.
Le risque de désillusion né d'élections où le temps de la démocratie locale n'a pas été respecté commencerait-il déjà à poindre. Si tel devait être le cas, c'est extrêmement inquiétant pour la vie de la cité. Cela reviendrait à dire que les électeurs sont tout juste bons à bien voter tous les six ans, et à se taire le reste du temps.
L'on sait hélas quelles rancoeurs sont nées de l'autisme de la gauche plurielle entre 1997 et 2001, et il n'y a pas d'autre explications au 21 avril 2002.
La superbe et la condescendance ont été sanctionnées au premier tour des élections municipales, où jamais un maire sortant d'une grande ville n'avait autant dévissé.
La justesse de la réélection devrait amener davantage d'humilité. A commencer par la prise en compte des réalités du transport et des déplacements en centre ville.
N'a-t-il pas été assez dit que le passage par le Ralliement était un choix néfaste à tout point de vue? Faudra-t-il en arriver à de vraies catastrophes économiques, humaines et urbaines pour prendre conscience de l'absurdité d'un tel choix. Or en la matière, les payeurs ne seront pas les décideurs, ce seront les Angevins dont la solvabilité et la naïveté ont désormais atteint leurs limites.
Il s'agit de savoir où sont les vrais enjeux pour le développement d'Angers, ils passent par un développement du centre-ville et de son activité économique, et pour cela il faut le rendre accessible, pas le sanctuariser en un repaire pour bobos ne voyant pas plus loin que leur pré carré.
Le développement d'Angers, qui doit être celui d'une grande ville implique une vision élargie de son centre et des moyens d'accès à celui-ci par tous les moyens de transport, voiture individuelle comprise.
Ce n'est certainement pas en fermant - fût-ce temporairement - le parking du Ralliement qu'on résoudra le problème.

dimanche 23 mars 2008

JOYEUSES PAQUES

A titre de message pascal, cette petite vidéo de musique très festive. Particulièrement de circonstance en ce jour d'allégresse.
Il s'agit de la transcription pour orgue de la Sinfonia de la Cantate 29 de Jean-Sébastien BACH.
A l'origine, il s'agit d'une partita pour violon solo que le Cantor a arrangé pour orchestre, trompettes, timbales et orgue, en guise d'introduction à la Cantate Wir danken dir Gott, qu'il fit exécuter lors de l'entrée en fonction des édiles de sa ville.
Un petit clin d'oeil musical à l'actualité française de ces deux semaines où maires et présidents de conseils généraux ont été élus ou réélus.


L'interprète est Jean Guillou, compositeur français, né à Angers en 1930. Depuis 1963, il est l'organiste titulaire de Saint Eustache à Paris.




samedi 22 mars 2008

SEANCE INAUGURALE DU CONSEIL MUNICIPAL

Hier vendredi 21 mars à 18h00 s'est tenue la séance inaugurale du Conseil Municipal d'Angers. Il revenait à André Despagnet, doyen d'âge, d'installer les conseillers élus.




Rappelons que créditée d'une très courte majorité la liste du maire sortant a obtenu 45 sièges, soit le minimum que puisse obtenir une liste majoritaire dans ce genre de scrutin, et que la liste Angers Choisir l'Avenir a obtenu le maximum de sièges auxquels peut prétendre l'opposition dans un conseil qui compte 59 membres.
Après avoir procédé à l'appel des conseillers, le doyen d'âge les a installés dans leurs fonctions, puis prononcé le discours d'ouverture, puis ce fut l'élection du maire et la remise de l'écharpe, son allocution inaugurale et l'élection des adjoints. Sans surprise, Jean-Claude Antonini était réélu maire.




Pour la circonstance, Christophe Béchu et les conseillers de la minorité étaient accompagnés, siégeant dans les rangs du public, de la plupart des colistiers non élus et des sympathisants de sa campagne.

Avec son visage de jeunesse, son enthousiasme au service d'Angers, l'élan nouveau est en marche.

Après la séance le conseil municipal s'est rendu sur la place Leclerc pour y déposer une gerbe devant le monument aux morts.




mercredi 19 mars 2008

PETIT JEU DE DEVINETTES

Qui a dit?
« Ce qui me préoccupe, c'est l'abstention. C'est un signal important auquel il va falloir remédier. Autrement, il y avait, bien sûr, chez nous, un déficit de notoriété, alors qu'on avait un projet peut-être supérieur à celui de Jean-Claude Antonini. Mais celui-ci a été meilleur. Il a mieux su communiquer alors que nous, nous avons voulu informer. »

RETOUR SUR LES SIX DERNIERS MOIS

Après les premières réactions d'émotion et d'incompréhension de ce dimanche, il n'est peut-être pas mauvais de se remémorer les événements des six derniers mois.
La campagne électorale s'est déroulée exactement comme nous le pressentions au MoDem.
Début septembre, Christophe Béchu annonçait sa candidature, à la fin de ce même mois, Michelle Moreau démissionnait de son poste de première adjointe, suivie au mois d'octobre par Hervé Carré.
Dans l'intervalle, après mûre réflexion, le MoDem validait à une majorité incontestable le choix de la recherche d'un partenariat avec Christophe Béchu, considérant qu'aller avec Jean-Claude Antonini était inconcevable, et que le choix d'une liste autonome n'était pas la meilleure stratégie.
Après ce partenariat scellé entre Christophe Béchu et le MoDem, tout s'est exactement passé comme nous le pressentions, Michelle Moreau puis Hervé Carré annonçaient successivement qu'ils rejoignaient la liste de Christophe Béchu et Laurent Gérault.
Puis la divulgation progressive de la liste révélait chaque jour la justesse des intuitions: privilégier le projet et laisser aux oubliettes les fausses postures. Lorsque l'ensemble de la liste fut connu, chacun put se rendre compte au sein du MoDem que le rassemblement opéré par Christophe et les trois premiers colistiers dépassait ce que laissait augurer le partenariat s'il s'était limité au MoDem et à l'UMP.
Puis ce fut l'écriture du projet. Sa présentation déterminée aux Angevins. Combien de confidences captées dans le porte-à-porte, là précisément où il n'y a pas de faux-semblant.
Et enfin, Jean Monnier brisait le silence pour annoncer son soutien à Christophe Béchu et à sa liste.
Le résultat du premier tour a montré que c'est ce projet qui a recueilli autour de lui une majorité, celle des idées. C'est pour sa crédibilité que les Angevins l'ont choisi.
C'est donc le partenariat et la démarche prospective qui fut dès le départ celle du MoDem qui a été validée par les électeurs.
Cependant au second tour, c'est la stratégie de l'élimination des étiquettes qui a prévalu suite à la campagne mensongère et haineuse orchestrée par l'appareil du PS faisant sonner le tocsin chez les maires des villes voisines et rameutant la bande des blousons rouges.
Si l'éthique sort renforcée du premier tour qui a validé la démarche de proximité des candidats (porte-à-porte, tractage, y compris par les premiers colistiers...), Angers est passé à côté du second tour en votant pour autre chose et en se laissant intoxiquer par une stratégie d'exploitation des peurs et des fantasmes. Cependant l'on peut craindre que la démagogie et l'hypocrisie des postures amènent vite leur cortège de désillusions et de rancoeurs. Et l'on sait hélas de quoi ils sont susceptibles de constituer le fertile terreau.
Disons le sans ambages, la campagne venimeuse dont Christophe Béchu a été l'objet dans l'entre deux tours est un scandale absolu. L'on peut penser ce que l'on veut du Président de la République, du parti qu'il a construit pour le porter à l'Elysée, rien dans la façon dont Christophe Béchu a conduit sa campagne, dans les valeurs personnelles et politiques dont il est porteur ne justifiait un tel déferlement de haine et de mensonges.
Nous déplorons que par leur silence, quand ce ne fut pas hélas leur complicité tacite, les démocrates dont les engagements sont restés sincères se soient laissés abuser par le simplisme et la bassesse des slogans quand la vacuité et la haine se substituent à l'absence de débat sur des projets ainsi que cela devrait se faire entre femmes et hommes de bonne volonté.
Réfléchissons à l'absurdité du vote sur étiquette. Si c'est à cela que doit se réduire la vie publique, supprimons les campagnes électorales, les débats et les programmes, contentons-nous de diffuser des listes de noms avec des photos et une étiquette.
Ce choix n'est pas celui du MoDem. Privilégier les convictions et les valeurs, ce fut aussi le choix du Parti des Angevins. Celui-ci n'est pas une abstraction, il représente pratiquement un électeur sur deux et les conseillers qui le représentent occupent la totalité des sièges auquel peut prétendre le groupe minoritaire, c'est-à-dire 14. C'est-dire si sa responsabilité est importante.
C'est pourquoi il importe au long des six ans qui viennent de ne pas laisser en déshérence ce groupe Angers, Choisir l'Avenir. Les conseillers qui le constituent méritent tout notre soutien, ce d'autant plus que le statut d'opposant est souvent ingrat. Ne les laissons pas seuls, et montrons-nous, nous qui les avons soutenus, tout d'abord lors des conseils municipaux, participons aux initiatives qui ne manqueront pas de voir le jour. Continuons à faire fonctionner les réseaux que nous avons pu tisser au fil de cette passionnante campagne.
Un jour viendra où, réveillée de sa torpeur, libérée de ses craintes sans fondement, Angers pourra enfin choisir son avenir. N'ayons pas peur, sachons en ouvrir les portes, telles les sentinelles du matin à l'aurore du jour nouveau.
Encore une fois, merci Christophe, Michelle, Laurent, Hervé et vous toutes et tous pour tout le chemin parcouru.

lundi 17 mars 2008

Commentaire second tour

Le premier tour des élections municipales nous avait fait entrer dans l'espérance avec le score brillant réalisé par Christophe Béchu.
Le second tour se solde par une victoire déshonorante de Jean-Claude Antonini qui récolte ici le prix des suffrages achetés par une campagne déconnectée des vrais enjeux et politisée sur des questions qui n'avaient rien à voir avec Angers, son présent et son avenir.
Les méthodes mises en oeuvre pour acheter une si courte victoire ne sont pas un honneur pour les convictions et l'éthique.
Que dire de ce courrier expédié aux abstentionnistes du premier tour suite à un fichage digne des pires régimes totalitaires?
Que dire de cette venimeuse campagne d'intoxication des quartiers où l'on ne voit jamais les élus mais où l'on ne craint pas de faire débarquer en limousine avec chauffeurs des édiles qui n'ont guère d'attaches avec Angers?
Face à cela, l'équipe de Christophe Béchu, Michelle Moreau, Laurent Gérault, Hervé Carré, a fait le choix de la dignité et de l'éthique, tant et si bien que pour avoir ramé à contre-courant d'un contexte défavorable, la performance qu'elle a réalisée au premier tour, le faible écart qui la sépare du maire sortant au second tour, font que rien ne peut plus être comme avant.
Jean-Claude Antonini devra de toute manière tenir compte de l'avis des 49,5 % des Angevins qui ne se reconnaissent pas dans son programme, parce que le vote dont il a été crédité ne représente pas l'adhésion à un programme inexistant et vide, mais le rejet d'une politique nationale qui ne comble pas les espérances suscitées.
La déception est dans ce cas préférable à une victoire acquise par les trahisons, les compromissions et les achats de conscience.
Faut-il avoir peu de lucidité politique pour accorder crédit à une équipe qui n'a pas fait campagne, au point de trouver normal que l'une de ses principales colistières s'octroie quinze jours de vacances aux sports d'hiver quinze jours avant le premier tour?
Le chemin d'espérance tracé par Christophe Béchu et ses colistiers n'est pas une impasse. Le score du premier tour, comme celui du second ont allumé le feu d'une énergie nouvelle pour Angers.
Celui-ci ne s'éteindra pas, parce que leur combat était le bon. L'élan nouveau pour Angers a semé des graines, dont nous ne verrons pas les fruits immédiatement. Raison de plus pour continuer à travailler, restant fidèle à la mission confiée par les électeurs: risquer, car il n'y a pas de vie politique digne de ce nom, si précisément on évacue tout risque, servir, parce que la cité exigent de ceux qui la servent disponibilité et abnégation, aimer, parce que le dévouement au bien public ne supporte pas l'hypocrisie ni la compromission.
Quatorze conseillers issus de la liste Angers Choisir l'Avenir siègeront au conseil municipal dans l'opposition. Ils y porteront les valeurs du programme qu'ils ont défendu avec sincérité, authenticité et conviction.
Certes, cette déception est indéniable, mais seul l'honneur d'une conscience droite et intègre aide à la supporter d'autant plus que le maire sortant ne doit sa victoire qu'à une campagne haineuse et calomnieuse.
Les candidats et les supporters de la liste Angers, Choisir l'avenir ont fait quant à eux le choix des convictions et de l'éthique, le seul qui soit payant pour l'avenir et le progrès démocratique à Angers.

samedi 15 mars 2008

GRANDE REUNION PUBLIQUE CENTRE DES CONGRES VENDREDI 14 MARS 2008




Ce soir Vendredi 14 mars plus de mille six cents personnes étaient présentes à la réunion publique au Centre des Congrès d'Angers. L'auditorium était plein, plus une seule place assise, tant et si bien qu'il fallut installer un écran supplémentaire dans le hall d'entrée ainsi que des chaises d'appoint.





Comme ont pu le dire les orateurs qui se sont succédé à la tribune, Hervé Carré, Laurent Gérault, Michelle Moreau, "Il se passe quelque chose à Angers".


A plusieurs reprises Christophe Béchu fut chaleureusement applaudi, et gratifié à deux reprises d'une fervente standing ovation.


En prélude à la soirée, était diffusé le clip vidéo, conçu avec talent et resituant la dynamique de Choisir l'Avenir dans l'histoire d'Angers et du Monde.

Le monde bouge, Angers bouge aussi, avec le parti des Angevins.


CLIP 2 ok
envoyé par bechu2008

vendredi 14 mars 2008

REUNION PUBLIQUE DU 14 MARS

CE SOIR : VENDREDI 14 MARS 2008 - 20h30
CENTRE DES CONGRES
GRANDE REUNION PUBLIQUE
CHRISTOPHE BECHU
LA LISTE Angers, Choisir l'Avenir.
Soyons très nombreux.

FACE A FACE ANTONINI - BECHU

Comme bien des Angevins, j'attendais ce face à face des deux candidats, le maire sortant Jean-Claude Antonini. A l'image, le décalage est frappant, tant sur le plan de la maîtrise des dossiers et de l'art oratoire, et même de la capacité de projection des candidats à incarner l'image de la ville.
Christophe Béchu a été brillant, précis dans ces explications, ne donnant pas prise à l'agressivité rentrée du maire, fondant la dernière semaine de sa campagne sur une politisation outrancière. Mais, ce soir là, les propos tenus par le maire sortant semblaient gagnés par une élocution confuse, une thématisation indigente, où même le développement durable se réduit sous la bouche du maire sortant à un prudhommesque pandémonium, mêlant gadgets écologiques, vacuité du fond, et pour avoir un semblant de consistance, gavant le tout d'une logorrhée indigeste dans la plus pur tradition du prêchi-prêcha des grands mots qui ne veulent rien dire.
A l'heure où est en jeu l'image de la ville, la capacité à la représenter exige à tout le moins que l'on soit capable de parler en son nom, avec clarté, conviction, et concision.
Docere, placere, movere, instruire, plaire, émouvoir, voilà ce que je cherchais en écoutant les deux candidats : je n'ai rencontré ces qualités oratoires que chez un seul, Christophe Béchu. Cela est de bon augure. A présent, pas une seule voix ne doit manquer pour qu'enfin à Angers le changement soit possible. Celui que Christophe Béchu et ses colistiers incarnent.

CHRISTOPHE BECHU, LE SEUL CANDIDAT A PARLER D'ANGERS AUX ANGEVINS

Christophe BECHU a parlé d’Angers…


Emmanuel CAPUS, porte-parole de campagne de Christophe BECHU revient sur les débats télévisés qui ont eu lieu sur ANGERS 7 et France 3.

« Christophe BECHU sort renforcé des deux face à face qui l’opposaient au candidat élu en 1977.

Lui seul a démontré qu’il était porteur d’une vision et du renouvellement nécessaire à Angers ».

Emmanuel CAPUS se félicite de la sérénité du candidat de rassemblement qui ne s’est livré à aucune attaque gratuite ce qui n’est pas le cas de son contradicteur.

« Le contraste est saisissant entre celui qui joue systématiquement de la polémique et maîtrise mal ses dossiers et Christophe BECHU qui s’intéresse à la vie et à l’avenir des Angevins ».

« Alors que Jean-Claude ANTONINI a voulu s’écarter des dossiers angevins en parlant du Conseil général et de politique nationale, Christophe BECHU est resté centré sur les problématiques de la ville ».

jeudi 13 mars 2008

POUVOIR D'ACHAT DES ANGEVINS : QUELQUES VERITES A RAPPELER

Pouvoir d’achat : qui Antonini croit-il tromper ?

Texte repris de http://www.lesdemocrates49.fr/

Moins d’impôt foncier = plus de pouvoir d’achat.

Peut-être faudrait-il rappeler à ceux qui font semblant de croire au tout nouveau centre d’intérêt de Jean-Claude ANTONINI, le pouvoir d’achat des angevins, que jamais, dans aucun des débats et des décisions budgétaires depuis 2001, il n’a pris en compte le pouvoir d’achat des Angevins. Jamais il n’a pris en compte le niveau de revenus réels des habitants, malheureusement inférieur à celui des habitants des villes de même importance... Ainsi, dans la politique systématique d’autofinancement, les Angevins sont devenus les banquiers de la Ville ; ils ont payé cash les investissements en subissant une ponction sur leurs revenus. Ce qui a appauvri un peu plus les angevins et a contribué à vulnérabiliser un peu plus les plus pauvres d’entre eux. Est-ce cela la Justice Sociale ?

Durant tout le mandat qui s’achève, j’ai proposé de réduire le taux de Taxe sur le Foncier Bâti à 25% ( il est de 31,5% actuellement). Soit une baisse de 20% en valeur. Cela nous aurait positionnés dans la moyenne des villes françaises ; mais surtout cela aurait eu un impact sur le niveau de loyers+charges des logements sociaux. C’était une vraie mesure sociale ; elle a toujours été refusée !

Qui parle de pouvoir d’achat ? Et que vient faire Sarkozy dans ce débat local ? Le Maire peut aussi agir dans ce domaine, à moins qu’il se limite à des discours incantatoires et qu’il choisisse d’être impuissant.

Ceux que l’on rencontre dans le porte à porte, tous les soirs, sont parfois en situation de rupture sociale, ne sachant comment ils vont « boucler » la fin de mois. Ceux-là la vivent tous les jours, la question du pouvoir d’achat ! Cela nous interpelle et doit nous mettre en veille et en attention permanente pour les plus faibles.

C’est en cela que notre projet est meilleur et c’est pour cela que les angevins vont nous faire confiance dimanche.

Bernard DUPRE
Note du webmestre:
Bernard Dupré est conseiller municipal d'Angers, groupe d'opposition servir Angers. Ancien président du MoDem, section d'Angers, il est candidat sur la liste Angers, Choisir l'Avenir, conduite par Christophé Béchu, Michelle Moreau, Laurent Gérault, Hervé Carré.


mercredi 12 mars 2008

Oser Angers



Voici la version PDF du document qui est distribué en ce moment dans les boîtes aux lettres angevines.
Il se passe vraiment quelque chose en ce moment en ville, et ce qui s'y passe est vraiment un événement politique, parce qu'il concerne la vie de la cité.
Or celle-ci n'est pas de droite ni de gauche, c'est simplement la vie de la cité, avec ses projets, qui pour être crédibles doivent être partagés.
Le choix existe, celui de la nouveauté, celui qui consiste à Oser Angers, à choisir l'Avenir avec Christophe Béchu, face au conformisme, au conservatisme incarné par le maire sortant entré au conseil municipal en 1977, la même année où furent élus les Maires de Poitiers et Rennes (Santrot et Hervé) qui eux ont eu cette année la sagesse de se retirer à temps des affaires publiques. Non pas tant sous l'effet du poids du temps qui tout consomme, mais tout simplement conscients de ce qu'est l'usure du pouvoir, du risque avéré de ne plus être en phase avec les attentes de leurs concitoyens, et particulièrement les plus jeunes.

mardi 11 mars 2008

CHRISTOPHE BECHU S'ADRESSE AUX DEMOCRATES

Message de Christophe Béchu aux démocrates




VOUS FAIRE PARTAGER NOS ENVIES !


Si je me suis lancé dans cette aventure passionnante, en prenant le chemin difficile mais valorisant du rassemblement des talents, au-delà des étiquettes politiques, c'est que j'ai plein d'envies pour notre ville dont je vois bien qu'elles ne sont pas satisfaites.


Comme moi, vous avez envie d'une ville plus attractive pour les entreprises et donc qui offre plus d'emplois, notamment pour nos jeunes ;
Comme moi vous avez envie d'une ville dans laquelle on tend la main à celui que le sort jette à terre, pour qu'il puisse se relever ;
Comme moi, vous avez envie d'une ville qui compte dans la Région, en France et en Europe, car aujourd'hui rien ne se fait de convaincant si on ne valorise pas notre territoire à l'échelle internationale ;
Comme moi, vous avez envie d'une ville qui vous offre une vie quotidienne meilleure avec un plan de circulation et des transports bien organisés ;
Comme moi, vous avez envie d'une ville dont on préserve la personnalité architecturale et végétale, et donc qui respecte votre cadre de vie ;
Comme moi, vous avez envie d'une ville qui vous permette de vieillir dans la sécurité de services adaptés ;
Comme moi vous avez envie d'une ville qui se dote des équipements de sports et de loisirs de notre temps ;

Si, comme moi, vous avez toutes ces envies, c'est que vous avez envie du renouvellement que j'incarne avec tous mes colistiers.

Dimanche prochain, partageons nos envies !


Christophe Béchu


Grande Réunion Publique:
Vendredi 14 mars
à 20h30
au Centre des Congrès.


Retrouvez toutes les informations de la campagne, le programme complet, la liste, les vidéos, ou :
- Laissez votre avis, vos suggestions et vos idées sur le forum de notre
site : http://www.angersbechu.fr/

lundi 10 mars 2008

UN BEAU JOUR POUR ANGERS

Ce fut l'agréable surprise de la soirée électorale du premier tour. Christophe Béchu devance largement Jean-Claude Antonini.
Cela prouve au moins deux choses: l'expression d'un besoin de renouvellement et d'énergie nouvelle pour Angers.
Or pour changer de politique municipale, il faut changer de maire et porter une équipe rassemblée et rajeunie aux responsabilités. C'est donc la proximité de terrain des candidats, qui depuis six mois ne ménagent pas leur énergie pour se rendre en porte à porte là où vivent les gens que souvent personne ne visite.
Privilégier ce qui se vit plus que ce qui se voit, recentrer les enjeux du scrutin sur le débat local, sur la vision prospective de la ville, faire la part des choses entre ce qui se passe à Paris, souvent amplifié par le bruit médiatique et la construction d'un espoir au présent pour Angers.
Ce soir du dimanche 9 mars, Angers a commencé à écrire une nouvelle page de son histoire. Celle d'une nouvelle ambition, de l'authenticité. Au service de la ville et des gens. Telle était la conception de Jean Monnier, dont le soutien engagé n'est certainement pas pour rien dans l'alchimie de ce scrutin. Telle était en son temps l'intuition des pères fondateurs, les grandes figures centristes, qui nous ont quités ces dernières années, Jean Sauvage, Auguste Chupin, Jean Turc, Hubert Grimault, et qui depuis le balcon du ciel sont les témoins de ce beau jour pour Angers.
Merci Christophe Béchu, Merci Michelle Moreau, Merci Laurent Gérault, Merci Hervé Carré, merci à toute cette équipe de candidates et et de candidats.

vendredi 7 mars 2008

SOIREE DU 6 MARS 2008



Jeudi 6 mars, l'auditorium du Centre des Congrès était plein à craquer. Non ce n'était pas la Symphonie des Mille, mais 1500 auditeurs venus écouter Christophe Béchu et ses trois chefs de pôle.


Un clip de présentation introduisait à la soirée, puis ce fut l'entrée sur scène de chacun des colistiers, Christophe arrivant quant à lui par le fond de l'auditorium et remontant vers l'estrade à travers le public.


CLIP 18
envoyé par bechu2008

Chacun des chefs de pôle prit la parole, rendant comme on pouvait s'y attendre un hommage appuyé à Jean Monnier, dont nombre d'anciens colistiers étaient d'ailleurs présents.


Hervé Carré a rappelé combien les valeurs de solidarité qui étaient le socle de son engagement auprès de Jean Monnier, se retrouvent aujourd'hui portées par la liste du parti des Angevins.


Laurent Gérault a rappelé combien était claire la démarche du MoDem angevin, concrétisée par le soutien de François Bayrou.


Michelle Moreau a décrit la déliquescence progressive de la culture de projet et d'écoute au profit d'une politisation accrue des postures, souvent peu respectueuse des personnes, et a rendu un hommage appuyé à celui qui la fit entrer en politique, le député centriste Hubert Grimault.

Puis ce fut le discours du candidat à la mairie, ponctué d'applaudissements nourris et se terminant par une standing ovation.



mercredi 5 mars 2008

REUNION PUBLIQUE DU 5 MARS


Ce soir à 18h30 avait lieu la réunion de quartier de la Doutre, à la salle Daviers. Lors de cette dernière réunion décentralisée, le candidat et son équipe ont exposé leur projet puis répondu aux questions de l'assemblée.

Réunions de quartier où vient un public nombreux, porte à porte tous les soirs sont les véritables lieux où s'expriment les vraies attentes des gens, et celles-ci sont à des années lumière de la pensée unique.

C'est sûr et c'est certain, la position défendue par Jean Monnier a un impact, qui n'est pas si limité qu'on veut bien le dire. Et ce sont bien les enjeux locaux auxquels sont sensibles les Angevins.

REUNIONS PUBLIQUES DES 3 ET 4 MARS

Lundi 3 Mars, Christophe Béchu et ses colistiers tenaient réunion publique au Centre Marcelle Menet.

Centre Marcelle Menet - lundi 3 mars 2008


Mardi 4 mars, c'était au tour de la maison de quartier de Monplaisir d'accueillir le candidat.


Maison pour Tous de Monplaisir - mardi 4 mars 2008


Christophe Béchu à Monplaisir, à l'arrière-plan, Michelle Moreau, Françoise Legoff et Ahmed El-Bahri

lundi 3 mars 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE

Ainsi que l'on pouvait s'y attendre, l'annonce du soutien de Jean MONNIER a déclenché chez les supporters du maire sortant des réactions haineuses qui ne sont pas à l'honneur de ceux qui les ont proférées.
On eût apprécié de la part d'anciens fonctionnaires une idée plus élevée du devoir de réserve, qui rappelons le, subsiste d'autant plus que l'on a exercé des fonctions d'autorité ou d'organisation dse services.
Que dire enfin des réactions visant la personne même de Jean Monnier, son engagement passé au service de la ville, allant jusqu'à insinuer que son soutien aurait été extorqué, ou surfant sur les références historiques les plus nauséabondes. De la part de jeunes qui étaient soit en culottes courtes, soit pas encore nés lorsque Jean Monnier était maire, cela est tout simplement de l'irrespect. On eût aimé davantage d'humilité de la part de jeunes élus ou aspirant à l'être, qui parfois doivent leur place au conseil municipal à Jean Monnier lui-même.
En tout cas, Merci Jean Monnier, votre courage et votre liberté de parole sont un exemple pour tous. On souhaiterait que ces qualités qui siéent aux hommes probes et sincères soient davantage partagés.
Angers n'a que faire des jérémiades et des rancoeurs, il ne sert à rien de crier Tu quoque mi pater.
D'ores et déjà, Michelle Moreau tient à rétablir la vérité dans un communiqué remis à la presse hier soir.
« Jean Monnier a parlé et les critiques de certains à son égard se déchaînent. Quel mépris de ceux qui lui doivent d’exister et qui n’ont pas pris les mêmes risques !
Depuis 7 ans, tout a été fait pour faire oublier « son empreinte », jusqu’aux références à son vocabulaire ! Jean MONNIER a tout sacrifié pour sa ville : son emploi, des ambitions pour un poste de parlementaire, son temps personnel. Comment les Angevins pourraient-ils mettre en doute sa sincérité ? Il lui était plus facile de se taire !
Si Jean Monnier s’est exprimé c’est peut-être qu’il craignait que son « dauphin », Jean-Claude ANTONINI, ne se cache derrière des arguments caricaturaux droite/gauche de politique nationale, pour éviter de remettre en cause la politique locale ! »


Michelle Moreau
NDR: Michelle Moreau, première colistière de Christophe Béchu a été adjointe de Jean Monnier, puis première maire adjointe jusqu'en octobre 2007.

samedi 1 mars 2008

REUNION PUBLIQUE DU 29 FEVRIER





Plus de 150 personnes à la salle de la Maison de Quartier Saint-Serge hier soir 29 février venus écouter Christophe Béchu.


La photo est floue, mais elle donne une une idée précise. Comme à l'accoutumée, le candidat à la mairie d'Angers remplit les salles.

Les gradins étaient remplis, ainsi que tout l'espace devant le rideau.



JEAN MONNIER : LE CHOIX DE LA COHERENCE

Voici la reproduction du texte de l'interview donnée par Jean Monnier à Ouest France. Ancien maire d'Angers et Président de l'agglomération jusqu'en 2001, Jean Monnier a été le maire qui a permis à Angers d'affronter les défis de l'an 2000. Appartenant à la lignée des grands maires visionnaires pour qui l'amélioration du quotidien, le respect des citoyens priment sur l'idéologie et le sectarisme politique, il fait le choix aujourd'hui le choix de soutenir Christophe Béchu et ses colistiers.
Merci Jean Monnier, votre soutien est un honneur, il est assurément la reconnaissance de la qualité du programme de la liste Angers, Choisir l'Avenir. Source : http://www.angers.maville.com/Jean-Monnier-Jean-Claude-Antonini-a-tout-detricote...-/re/actudet/actu_loc-575449------_actu.html. Il prouve à nouveau votre indépendance d'esprit.
Jean Monnier : Jean-Claude Antonini a tout détricoté...
Vous insistez pour dire que Jean-Claude Antonini n'arrête pas de « détricoter » ce que vous avez mis en place. Des exemples ?
Pourquoi avoir laissé en souffrance pendant dix ans le projet de liaison de contournement sud pour finalement le faire déboucher sur la voie des berges et le pont de l'Atlantique ? Pourquoi cette absence de réflexion et d'études sur un nouveau franchissement de la Maine, en aérien ou souterrain, indispensable à moyen terme au sud d'Angers ? Pourquoi cette absence de plan nord-sud pour amener les habitants de la ville et du pays Loire-Angers vers un centre-ville attirant et dynamique : par où passera-t-on ?
Vous dénoncez la suppression de la voie des berges. Donc vous êtes contre la réunification de la ville coupée en deux par l'autoroute urbaine ?
Ce n'est pas avec une circulation automobile réduite, avec carrefours à niveau, qu'on réunifiera la ville, c'est en construisant des franchissements supplémentaires : pont piétons et deux-roues entre la place Molière et la place Larochefoucaud, et pont Bocquel (mystérieusement disparu des projets structurants dans le plan local d'urbanisme sans explication). Ce n'est pas en comblant les trémies que l'on effacera la coupure de la voie des berges : au contraire, c'est en creusant cette voie et en la couvrant d'une dalle paysagée à vocation de promenade entre la place Molière et le pont de la Haute-Chaîne, en encorbellement sur la Maine, face à la cale de la Savate. On peut même envisager un ascenseur public reliant cette dalle paysagée à la promenade du Bout-du-Monde et au Château pour compléter cet ensemble valorisant et touristique (il a déjà d'ailleurs été étudié...)
Impossible de discuter.

Pourquoi votre opposition au passage du tramway par la rue de la Roë et la place du Ralliement censé irriguer l'animation commerciale du centre-ville ?
La meilleure desserte du centre passe par les boulevards Carnot ¯ Bessonneau, avec desserte du centre des congrès et du jardin des plantes, de la place Leclerc, de l'hôtel de ville et du parking souterrain du Mail. Si l'on veut animer et rendre attirant la totalité de l'hyper-centre, il faudra le desservir par des véhicules-navettes électriques circulant en continu sur des circuits prédéterminés (ce mode de circulation, lui aussi, a été étudié et mis en attente...).
Mais le tramway ne réglera pas tout en matière de déplacements. Il est grand temps de s'occuper de la réalisation complète d'un réseau urbain de transport collectif cohérent et dense, avec parkings de dissuasion au sein du bâti urbain (CHU et place Saint-Laud-Académie). Sinon ? Le centre-ville dépérira au profit des grandes surfaces périphériques.
Vous étiez pourtant bien placé pour évoquer ces sujets avec votre successeur...
Je pensais pouvoir. J'ai tenté plusieurs fois d'échanger avec Jean-Claude Antonini depuis 2002. Mais impossible d'aborder la question du biopole d'Angers-est et le problème des 45 % des déchets restant dont ignore s'ils seront incinérés ou enfouis... mais où ? Ou la densification d'Angers qui inquiète les quartiers : pour moi le Lac-de-Maine est un exemple de ce qu'il faut faire, et pas le contraire, alors que le futur quartier des Capucins me pose question... J'ai essayé de discuter. Sans succès.
Toujours avec la « gauche démocratique »
Vous dites vous reconnaître davantage dans le projet de Christophe Béchu. Ce qui donne un rapprochement politique inattendu !
Je ne suis pas devenu sarkozyste ! Mais si nos sensibilités politiques sont différentes, notre vision d'ensemble pour l'avenir d'Angers et de son Agglomération est identique. Le projet cohérent qu'il présente se situe effectivement dans la ligne de celui de la municipalité « Aimer Angers » que j'ai conduite pendant 24 ans, jeunesse et nouveau dynamisme en plus ! D'où mon soutien et ma confiance à Christophe Béchu et à l'équipe crédible qu'il a constituée et qu'il a su délivrer des chapelles et des frontières idéologiques partisanes.
Quelles sont vos relations, aujourd'hui, avec la gauche ? Ne va-t-on pas vous accuser de la trahir définitivement ?
Ma famille a toujours été et reste la « gauche démocratique », quelles que soient ses insuffisances et les déceptions qu'elle suscite. Mon « socialisme » (non encarté depuis que le PS m'a répudié en 1983 pour non respect de consignes politiciennes et, chose plus grave, indépendance d'esprit) est fait d'humanisme, de démocratie, d'ouverture et de tolérance. Et du souci prioritaire de rassembler le plus grand nombre autour des problèmes concrets de la cité, d'une plus grande équité, d'une meilleure qualité de vie...
Ces objectifs ont servi de base en 1989 à l'ouverture du conseil municipal à des élus du centre, ouverture particulièrement réussie et bénéfique pour Angers... Qui a fait jaser et a choqué, à l'époque, les puristes de gauche. C'est dans le même esprit que j'invite aujourd'hui les Angevins à soutenir le projet et la démarche de Christophe Béchu.

Ouest-France, samedi 1er mars 2008