vendredi 28 février 2014

FEUILLETON MUNICIPAL : DE LA RANCŒUR AUX PETITS ARRANGEMENTS AVEC LA VERITE

Comme centriste angevin, et comme adhérent de l'UDI, je ne puis que manifester une surprise certaine face à l'immixtion réitérée de Michel Piron dans la campagne municipale angevine. 
Les centristes d'Angers, quelle que soit leur appartenance de parti, qui se reconnaissent dans la démarche de Christophe Béchu et de ses colistiers, et qui ont choisi de soutenir sa candidature, savent quel est son sérieux. C'est aux Angevins, à eux seuls et certainement pas à un député extérieur à la ville, fût-il président départemental d'un parti politique, de choisir leur maire et de juger du sérieux des candidats qui se présentent à leurs suffrages. 
Ils sauront le faire en parfaite connaissance de cause. Faut-il voir derrière la soudaine, étonnante et suspecte sympathie du député de la quatrième circonscription du Maine-et-Loire pour la candidature du maire sortant socialiste d'Angers élu en catimini dans les conditions que nous savons, l'expression à peine dissimulée des jeux politiciens de la génération d'avant, une rancœur inassouvie de n'avoir pas été en son temps élu président du conseil général. 
Mais les élus départementaux qui siégeait au conseil général du Maine-et-Loire en 2004 n'avaient-ils pas fait voici maintenant dix ans preuve de clairvoyance et de pari audacieux sur l'avenir et la compétence en désignant pour président celui qui à l'époque était leur benjamin, Christophe Béchu et en refusant les intrigues à l'angevine ourdies derrière les tentures et les boiseries ?
Tout cela serait pathétique et relèverait de l'éphémère folklore politique, mais en l'occurrence, Monsieur Piron, qui pourtant prône la modération économique, oublie le danger qui pèse sur l'agglomération d'Angers, dont la dette cumulée (ville plus agglomération) par habitant avoisine les 1500 €, soit trois fois plus que celle du département.
Monsieur Piron, qui n'est pas avare quand il s'agit de donner des leçons, oublie soigneusement de dire que le département a stabilisé sa dette en 2013 avec un an d'avance sur ses prévisions. Et si l'on ose la comparaison avec la ville, quand on voit les dépenses somptuaires programmées par le maire sortant Béatse, on se dit, tout simplement avec le bon sens, que l'endettement déjà préoccupant de la ville et de l'agglomération ne ferait que s'aggraver si la majorité socialiste était reconduite. N'en déplaise à Monsieur Piron, le programme du candidat maire sortant n'est ni sérieux ni crédible.