En bien des domaines, la Capitale a de l'avance, y compris dans le domaine de la mobilité urbaine.
Quand tant de villes provinciales se disent à l'avant-garde de l'écologie des déplacements, la Ville de Paris se lance dans une authentique politique de partage de la voirie, c'est-à-dire sans exclusion d'aucun mode de transport.
Par exemple, la ville de Paris projette de développer un service d'automobiles propres en libre service,http://www.paris.fr/portail/deplacements/Portal.lut?page_id=2&document_type_id=2&document_id=60429&portlet_id=826.
Egalement, afin de rendre plus facile l'utilisation des véhicules électriques, de nombreuses bornes de recharge des dits véhicules s'installent, http://www.paris.fr/portail/deplacements/Portal.lut?page_id=2&document_type_id=2&document_id=56366&portlet_id=826.
Qu'est-ce qui fait qu'en Province on soit si en retard? Et pourtant, les taux d'imposition du foncier ne sont pas si élevés à Paris. La vie culturelle n'y pâtit pas d'une politique audacieuse des déplacements. La construction de logements neufs ne s'y est pas ralentie, permettant depuis peu d'inverser la tendance à l'éloignement de la capitale.
Ce n'est donc pas une question de couleur politique de l'élu, car Bertrand Delanoë est un maire socialiste. C'est sans doute une question de courage, et de juste perception des besoins des administrés et des usagers de la capitale et de prise en compte réaliste des servitudes qu'implique le statut particulier de la dite ville.
Plus simplement, c'est la différence entre le faire et se contenter du dire.
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