mercredi 28 mai 2008

SILENTIUM ORNAT AEDILEM

Hier soir s'est tenu le Conseil Municipal. Parmi la multitude des dossiers présentés à la délibération des édiles figurait la création d'un poste d'assistant d'un groupe d'élus.
Un retour sur la séance inaugurale du 21 mars s'impose. En effet, une modification du réglement intérieur avait élevé le nombre minimal à partir duquel un groupe pouvait prétendre à deux emplois d'assistant. Or, le scrutin du 16 mars a porté à l'hôtel de ville un groupe de 14 élus issus de la liste Choisir l'Avenir, ce qui d'après le réglement précédent lui aurait permis de bénéficier des deux emplois qui lui revenaient.
Seulement la loi prévoit qu'un groupe est constitué dès lors qu'il se compose de six personnes et peut donc à ce titre solliciter l'octroi d'un emploi d'assistant.
Alors que la délibération était présentée immédiatement après celle de la transformation d'un poste d'assistant du groupe majoritaire pour modifier sa quotité de travail et en faire un poste à temps complet, Christian Cazauba, qui rappelons-le, fait partie du groupe qui au mépris de la décision de François Bayrou d'accorder l'investiture à Laurent Gérault pour conduire la liste aux côtés de Christophe Béchu, a sollicité la parole.
L'adjoint de quartier de la Madeleine qui jusque là s'était surtout illustré par son silence au conseil municipal, sinon pour faire apparaître lors de la séance consacrée à la constitution des commissions quelques difficultés à se souvenir de ce qu'il avait réllement sollicité comme commission de rattachement a assimilé la demande légitime des groupes de la minorité à "un abus de procédure", se faisant bien mal à propos l'avocat des angevins dont les finances publiques seraient spoliées sur la durée du mandat d'environ 300000 Euros, et voyant dans cette requête un manquement à l'éthique.
Cette prise de parole dont il est facile de voir qui l'a réellement téléguidée lui a valu une réplique ferme de la part de Christophe Béchu qui a rappelé que le groupe minoritaire ne s'était opposé à la délibération immédiatement précédente qui concernait le groupe majoritaire, qu'en matière d'économie des deniers la liste Choisir l'Avenir n'avait pas de leçons à recevoir quand elle proposait de limiter le nombre d'adjoints à 17, alors que la majorité a porté le plafond à 22 et donc grevé la charge indemnitaire de façon substantielle, et en conclusion il a invité l'élu à faire preuve de beaucoup de retenue et de prudence quant à l'emploi du mot éthique, parce que justement cela pourrait se retourner contre lui.
Cette intervention politicienne semblerait donc être le premier accroc public au sein même de la majorité. Car, ne doutons pas que la présentation de la délibération soutenue par Marie-Thérèse Tondut a été validée par le Maire. Cela fait apparaître la vraie nature de l'intervention de Monsieur Cazauba, à savoir l'expression publique au sein même de la salle du conseil municipal d'une attaque très certainement dirigée contre l'une des composantes de la minorité municipale.
A titre personnel, et à titre d'adhérent du Modem angevin, il me semble quand même judicieux de rappeler qu'en matière d'éthique, Monsieur Cazauba, tout comme le groupuscule Génération Démocrate, devraient commencer par balayer devant leur propre porte, surtout quand on voit que les convictions et la loyauté ont si peu de places quand il s'agit de consommer le plat de lentilles.
Plus que jamais, le Modem angevin est déterminé à occuper toute sa place au sein de l'inter-groupe Angers, Choisir l'Avenir et ne s'en laissera pas compter par des manoeuvres sécessionnistes qui déshonorent durablement leurs initiateurs et ternissent par conséquent le mandat public dont ils sont dépositaires.
Monsieur Cazauba aurait tout intérêt au sein du Conseil Municipal à faire sienne cette maxime légèrement modifiée de la sagesse antique, silentium ornat aedilem. Le silence est l'ornement de l'édile. Mais n'en doutons pas, cela a dû lui être rappelé, probablement dès la fin du conseil municipal entre deux portes feutrées.

dimanche 18 mai 2008

LU AU COURRIER DE L'OUEST DIMANCHE 18 MAI

Dans son édition du dimanche 18 mai, le Courrier de l'Ouest publie un compte-rendu de la première conférence de presse des chefs de file de la minorité du conseil municipal.
Christophe Béchu, Laurent Gérault et Michelle Moreau ont notamment stigmatisé le manque d'ouverture du groupe majoritaire et en ont donné plusieurs signes: la réduction de moitié de l'espace d'expression dans le journal municipal Vivre à Angers, l'absence de représentants au bureau permanent d'Angers Loire Métropole et ce qu'il faut bien appeler le climat de chasse aux sorcières qui vise notamment les réseaux monniéristes qui ont soutenu au nom même de leur engagement aux côtés de l'ancien maire la liste Choisir l'Avenir, qu'il s'agisse de représentants de la société civile, de la fonction publique ou des élus ou anciens élus.
Or, la faiblesse du score obtenu par la liste du maire sortant devrait inciter à un peu plus de prise en compte de la minorité, ne serait-ce que par respect pour les 27083 électeurs qui ont accordé leurs suffrages à la liste conduite par Christophe Béchu, et tout simplement parce qu'Angers a besoin d'une vie démocratique saine et équilibrée.
Ce n'est certainement pas par les exclusives, les excommunications et les mises en quarantaine que l'on y arrivera.
Si les récents dossiers traités jusqu'à ce jour relèvent de l'expédition des affaires courantes, l'annonce par le maire de la construction d'une zone commerciale consacrée à l'équipement de la maison devrait être l'un des premiers points de clivage.
En effet, selon Laurent Gérault, "tout cela va à l'encontre de ce qui avait été annoncé en matière de développement durable, d'équilibres économiques et commerciaux".
Par ailleurs, Christophe Béchu s'est expliqué sur la décision purement technique qui consiste à constituer deux sous groupes, l'un présidé par Michel Moreau et l'autre par Laurent Gérault, lui-même assurant la coordination de l'ensemble. Il s'agit tout simplement de pouvoir bénéficier conformément à la loi de deux collaborateurs rémunérés.
Enfin, Michelle Moreau a précisé qu'elle n'écartait pas l'idée, en cours de mandat, de céder sa place, pour "préparer l'avenir" afin de permettre le passage du témoin à des colistiers qui continuent, même s'ils ne peuvent actuellement siéger au Conseil, à travailler aux côtés des quatorze élus du groupe minoritaire.
NB: ce soir, sur Angers 7, à 20h30, la chaîne locale diffusera l'émission enregistrée avec Michelle Moreau et Hervé Carré.

mercredi 14 mai 2008

VU DANS LA PRESSE QUOTIDIENNE LOCALE

Brève matinale:
Dans l'édition du Courrier de l'Ouest de ce jour mercredi 14 mai, on peut lire une interview que Christophe Béchu, président du Conseil Général de Maine-et-Loire, conseiller municipal d'Angers, et leader de l'opposition municipale, a accordée au quotidien.

lundi 12 mai 2008

AVEC LE MODEM 49, L'EUROPE NE SE CACHE PLUS

A vrai dire, les centristes n'ont jamais caché leurs sympathies européennes.
S'il est une valeur fédératrice du courant centriste c'est bien celle-là. Les pères fondateurs que furent Jean Monnet, Robert Schumann, au sortir de la deuxième guerre mondiale, ne s'y sont pas trompés.
Certes, aujourd'hui, parler d'Europe à 27, ce n'est pas tout à fait la même chose que l'Europe à six des années cinquante. Raison de plus pour donner à l'Europe les institutions pérennes dont elle a besoin.
L'on peut regretter que le traité de Lisbonne n'ait pas été soumis à referedum, mais quand on connaît la propension de l'électorat français à se tromper de question, on peut penser que la procédure de ratification parlementaire - dès lors que celle-ci n'implique pas de modifier la constitution - est un moindre mal.
Le modem angevin ne s'est pas caché vendredi 9 mai, et pourquoi l'aurait-il fait? Une démonstration symbolique mais visible en centre-ville parle sans doute plus à la cité qu'une réception en catimini sous des plafonds lambrissés.

vendredi 9 mai 2008

LE MODEM 49 DIT OUI A L'EUROPE


Ce jour, vendredi 9 mai, la section angevine du Modem a tenu à marquer symboliquement la journée de l'Europe par un rassemblement de 27 personnes, symbolisant les 27 pays de la CEE, revêtu des couleurs oranges et arborant le drapeau bleu étoilé de l'Europe.

Pays fondateur de l'Europe, appelé à en exercer la présidence à partir du 1er juillet, ce qui ne se reproduira pas avant 13 ans et demi, la France doit retrouver le rôle qui doit être le sien dans la promotion d'une Europe humaniste, fidèle aux idéaux de ses pères fondateurs.

Le rassemblement avait lieu sur la place du Ralliement, et commença par une conférence de presse en plein air. A cette occasion, notre nouvelle présidente, Françoise Le Goff, qui est également conseillère municipale d'Angers (liste Choisir l'Avenir) a accordé une brève entrevue aux représentants de la presse quotidienne locale.

Puis nous parcourûmes les rues de la Roë, Saint Laud, rue des Poëliers, et Lenepveu, pour distribuer des tracts.
Outre la présidence de l'Europe par la France, l'une des prochaines échéances est la ratification du traité simplifié. Puis ce sera en juin 2009 l'élection des députés au Parlement Européen. Celle-ci depuis 2004 se fait dans le cadre de grandes régions, à la proportionnelle à un seul tour. Il est à souhaiter que pour notre grande région de l'Ouest la liste du Modem soit conduite par une personnalité incontestée, dont l'ancrage régional et la sincérité de l'engagement européen constitueront un surcroît de crédibilité bien préférable à tout ce qui pourrait ressembler à un parachutage de personnalités venues d'ailleurs.


mercredi 7 mai 2008

L'EXPRESSION DE L'OPPOSITION MUNICIPALE - MAI 2008

A l'heure où le maire d'Angers se gargarise de démocratie pseudo participative en verrouillant les quartiers et en bureaucratisant encore davantage la présence des élus sur le terrain par le miroir aux alouettes des "adjoints territoriaux", symbole d'une vision passéiste de la ville et de la vie municipale, la tribune du groupe d'opposition rappelle fort opportunément que la question du logement reste la question centrale des six ans qui viennent, et que bien des efforts devront être faits pour rattraper les retards, éviter autant le bétonnage que le mitage, mettre en oeuvre une politique du logement pour tous afin d'éviter la relégation en troisième couronne de ceux pour qui se loger en ville devient difficile.
La vie en ville est désormais une vie mobile, et le temps n'est plus où l'on vit, travaille et se distrait dans le même quartier. Les réseaux de socialisation, les transports modernes, les habitudes de vie rendent illusoire le cantonnement au quartier ou au clocher, quand ce sont les affinités qui en fait font choisir lieux de vie et lieux de loisir.
Bien plus que la la transposition sur le quartier des méfaits de la bureaucratisation et du verticalisme municipal, illustré par le fait que les conseils de quartier seront encore plus verrouillés parce qu'ils seront présidés par l'adjoint désigné par le fait du prince, faisant ainsi l'impasse sur la représentativité personnelle d'icelui, ce qu'attendent les Angevins, c'est une administration municipale consciente du besoin d'unité de la ville, avec une vision au delà des frontières obsolètes des quartiers.
La liste Choisir l'Avenir avait eu l'idée de proposer que justement le président du CCQ ne soit pas désigné par le maire, mais élu parmi les habitants.
La démocratie ne peut en effet se contenter de simulacre, et confier la présidence d'un CCQ à un élu, forcément lié par la solidarité envers le groupe majoritaire du conseil municipal est en soi un verrou au développement de la vraie démocratie, un corsetage de la vie du quartier.
Ce qui se met en place n'est ni plus ni moins que la continuation des errements du passé dont nous connaissons tous les méfaits.
Est-ce à dire que pour le Maire et sa majorité le 9 mars avec son coup de semonce fait l'objet d'une bien rapide amnésie?
Les 27083 électeurs qui ont porté leurs suffrages le 16 mars sur la liste conduite par Christophe Béchu sont là pour raffraichir les mémoires. Rien que cela justifie que leur voix soit portée par un groupe d'opposition décidé à ne pas s'en laisser compter.
L'heure pour les édiles à qui a ont été confiées le 16 mars dans les conditions que nous savons les clés de l'hôtel de ville ne devrait pas être aux gesticulations ou aux artifices communicationnels mais à l'action au service des angevins.
Le chemin en est-il pris quand on préfère perdre une matinée le 24 avril pour exhiber les écharpes tricolores et boycotter l'inauguration du contournement autoroutier, laisser croire que le péage pourrait être gratuit, alors que nul n'ignore que les concessionnaires n'ont pas de vocation philanthtropique? Le chemin en est-il pris quand on prend le risque d'une thrombose urbaine avec un mauvais tracé du tramway? Le chemin en est-il pris quand on prétend résoudre la crise du logement par je ne sais quel cour des miracles du verbalisme ou grand machin communicationnel à grand renfort de spectacle pompeusement baptisé Assises ou Etats généraux du logement?
Pendant ce temps, la question du logement reste la même. L'urgence demeure. La ville et ses habitants paieraient, une fois de plus, le prix fort de l'inaction ou de l'aveuglement des édiles.
Plus que jamais, un courant d'opposition municipale résolue, efficace et structurée est nécessaire à Angers. Nous pouvons compter sur les quatorze conseillers municipaux de la liste Choisir l'Avenir pour porter les préoccupations des Angevins.
Leur petit nombre, malgré des conditions d'expression et de travail parfois difficile, laisse imaginer ce qu'aurait pu, ce qu'aurait dû être une vie municipale renouvelée, avec des femmes neuves, des hommes neufs, réellement à l'écoute de la cité.
Philippe Joussain, 7 mai 2008

Pour ceux qui n'auraient pas encore dans leur boîte aux lettres le numéro mensuel de Vivre à Angers, Voici la reproduction de la tribune d'expression de la minorité. http://www.angers.fr/uploads/media/VAA322.pdf


Logement: une urgence pour ce mandat.


Hier, au coeur de la campagne municipale, aujourd’hui au centre de nos préoccupations, la question du logement est une urgence pour le mandat que vous nous avez confié. 8 000 demandes de logements en attente sur Angers, une production de logement au ralenti, un taux de propriétaires très inférieur à la moyenne nationale, des hausses de loyers allant jusqu’à 40 % … Voilà l’imposante réalité des chiffres !
Que ce soit à la Roseraie, à Monplaisir ou en centre-ville, qu’il s’agisse de l’habitat social ou du logement privatif, que ce soit pour les étudiants ou les personnes isolées ou sans ressources, le logement est une problématique quotidienne qui n’est pas sans conséquence sur le pouvoir d’achat des angevins.
Une ville comme Angers, 17ème ville de France, enviée pour sa douceur, ne peut supporter de telles situations. D’aussi grandes disparités ne peuvent laisser les élus insensibles. Nous défendrons la maîtrise des loyers, la construction et la rénovation de logements, la gouvernance des offices HLM, l’accession à la propriété et le droit au logement.
Les angevins attendent des résultats. Le retard accumulé en termes de construction, l’abandon des engagements relatifs aux loyers par les offices HLM ne sont pas des fatalités. Une volonté politique forte peut inverser la tendance.

Il est de temps de décréter l’urgence en matière de logement !
Au conseil municipal, au conseil d’agglomération, à Angers Habitat, à la Soclova, nous serons vigilants et combatifs sur ces questions. Exigeants et constructifs, nous défendrons une politique de logement juste et efficace, et soutiendrons les initiatives qui la serviront. C’est le sens que nous donnons à notre mandat, et c’est notre responsabilité d’élus.

Christophe Béchu et le groupe
“Angers, choisir l’avenir”

Michelle Moreau, Laurent Gérault, Roselyne Bienvenu, Marie-Claude Cogné, Ahmed el Bahri, Françoise Le Goff, Emmanuel Capus, Valérie Raimbault, Romain Thomas, Caroline Fel, Gilles Groussard, Nedjma Bou-Tlelis et Daniel Dimicoli.

Contact : 02 41 05 40 37