jeudi 25 juin 2009

Oyez, Angevins,
Voici ce qui se profile.
Sur les trente-et-une communes de l'agglomération, 16 maires sur les 31 formant la conférence des maires de la dite communauté d'agglomération ont validé le principe d'un nouvel impôt.
Cette décision, prise dans le secret d'un aréopage oligarchique, a provoqué la juste réaction de l'opposition municipale.
Celle-ci, par la voix de ses porte-paroles, Marie-Claude Cogné et Laurent Gérault, a rendu public le communiqué suivant, dont voici quelques extraits:
« Nous apprenons que dans « la plus grande confidentialité » et à une très courte majorité, 16 maires sur 31), que la conférence des maires a validé le principe d’un nouvel impôt ménage au sein de la communauté d’agglomération. Sans aucun débat, aucune étude chiffrée, aucune information supplémentaire sur la réforme de la taxe professionnelle, aucune prise en compte de la période de crise actuelle, aucune prise en compte de la faiblesse du pouvoir d'achat des Angevins... »
Ils ajoutent que cette décision ne peut être prise « sans connaître la situation financière globale de la collectivité, sans envisager différentes hypothèses et sans poser ce débat au sein du conseil communautaire et devant tous ses élus ? ».
Il n'en devient que plus nécessaire que soit fait un audit financier sur l'ensemble de l'agglomération.
De façon plus globale, c'est bien ce genre de décision qui est par la forme même criticable. En effet, une communauté d'agglomération ne dispose pas de conseil délibérant directement élu par les citoyens. Or, dans une matière si importante que celle de l'impôt, dans un état véritablement démocratique, ce genre de décision ne devrait pouvoir être pris que par des élus directement désigné par le corps électoral.
Comment se prévaloir désormais de démocratie, à partir du moment où le conseil d'agglomération est pour ainsi dire court-cicuité, au profit d'une décision prise à huis-clos par la conférence des maires, sans qu'ait été assurée l'élémentaire publicité des débats?

samedi 20 juin 2009

FISSURES AU SEIN DE LA MAJORITE MUNICIPALE?

Manifestement, le débat organisé par l'Association Graines d'Angers, les articles d'Ouest-France qui l'ont suivi n'ont pas laissé indifférents certains élus Verts de la Majorité municipale. En effet, toujours selon le même journal, ils auraient fait part de leur divergence substantielle d'appréciation par rapport à ce projet, dont on dit par ailleurs que le Conseil Général pourrait peut-être se désengager.
Or, sur ce projet, c'est bien Angers Loire Métropole qui était demanderesse, et l'on nous expliquait que cette liaison Sud était la condition sine qua non de la requalification des Voies sur Berges, quitte à infliger à d'autres habitants de l'Agglomération des nuisances en terme d'environnement et de bruit, dont le seul avantage est que ces inconvénients ne nuiraient plus à la bourgeoise tranquillité des habitants du Centre-Ville.
Au-delà du vote de peur qui s'est manifesté lors des élections européennes, la première réalité est celle des finances de l'Agglomération. Le dérapage des coûts constaté pour de nombreux projets, comme le Tramway, la faiblesse du potentiel fiscal de celle-ci, les rumeurs insistantes sur la création d'un nouvel impôt levé par elle pose comme première question une question d'ordre économique et budgétaire, avant même celle de l'opportunité ou de l'inopportunité environnementale. Il s'agit de se demander explicitement si l'agglomération a les moyens de financer un tel projet et si la priorité du Conseil Général doit être de continuer à vouloir assumer la maîtrise de celui-ci, c'est-à-dire non seulement le co-financement à parité avec l'Agglo mais aussi et surtout la responsabilité politique.
Dans un communiqué de presse, Gilles Groussard pointait - une fois de plus - l'incohérence des prises de position de la première adjointe. Serait-elle passée par le fleuve du Léthé (ce fleuve de l'oubli qui dans les croyances païennes permet aux âmes qui s'apprêtent à être réincarnées d'oublier leur vie antérieure) en passant de la liste d'opposition, sur laquelle elle avait été élue, à la liste Angers en avant.
Assistant à l'un des derniers conseils de la précédente mandature, j'avais entendu une conseillère de l'opposition s'en prendre - seule contre tous - à ce nuisible "projet d'aspirateur à voiture". Aujourd'hui, sans doute pour les besoins de la solidarité majoritaire, cette même personne, devenue adjointe, mais passée de l'opposition à la majorité, présente la liaison Sud comme un élément dans une réponse "multimodale". Les riverains de la Roseraie apprécieront sans doute. Les horticulteurs aussi.
Avoir à sa porte d'immeuble un poumon vert, disposer de terres horticoles pouvant être valorisées, pourquoi pas dans l'agriculture de proximité, ce n'est peut-être pas du développement durable? Comme si en la matière on pouvait se contenter de poudre aux yeux, d'effet de com' et autres agendas 21.
Il y aurait donc me semble-t-il quelque chose de peu honnête pour l'agglomération de ne pas assumer aussi la responsabilité politique de ce projet, et de s'en défausser sur le département.
Enfin, un peu de cohérence ne messiérait pas à la majorité municipale, car, il va bien falloir à un moment donné ou à un autre, si l'on est fidèle à ses convictions, et que celles-ci passent avant les calculs politiciens, que les Verts de la majorité municipale assument leur désaccord. Et que ceux qui se sont fait élire parce que porteurs eux aussi d'une sensibilité "écologique" nous expliquent leurs contradictions entre leurs positions de la veille et celle du lendemain.

vendredi 19 juin 2009

CORINNE LEPAGE RENCONTRE LAURENT GERAULT

Demain samedi 20 janvier, Cap 21 tient son congrès à Angers. A cette occasion, Corinne Lepage, présidente nationale de ce mouvement rencontrera Laurent Gérault, président départemental du Mouvement Démocrate.
En cette occasion, et jusqu'à demain, notre site arborera un bandeau vert.
Ceci bien sûr ne saurait aucunement être interprété comme un changement de ligne éditoriale.
Homme de convictions et de projet, Laurent Gérault a dès 2007 mis la fédération départementale du Modem sur les rails. Investi comme chef de file pour les élections municipales, il a conduit les candidates et les candidats de notre formation lors des élections municipales, qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour mener aux côtés des autres candidates et candidats de la liste Angers Choisir l'Avenir une campagne de projet et de dynamisme pour notre ville.
Le mouvement démocrate est donc représenté au conseil municipal d'Angers par trois conseillers de la minorité, Laurent Gérault, Françoise Le Goff et Gilles Groussard, celui-ci ayant rejoint le Modem après les élections municipales.

ARRIVEE DE CATHERINE GOXE AU CONSEIL MUNICIPAL


Devenu député européen, Christophe Béchu, qui avait conduit la liste Angers, Choisir l'Avenir était confronté à la loi sur le cumul des mandats, étant par ailleurs Président du Conseil Général de Maine-et-Loire.

Il a donc remis sa démission de conseiller municipal d'Angers.

Au cours de la prochaine séance, Catherine Goxe rejoindra donc le groupe des Conseillers de la minorité.

Cadre retraitée de la fonction publique territoriale, elle a travaillé à la Mairie d'Angers, principalement lors des différents mandats de Jean Monnier, dont nous savons le soutien qu'il avait apporté à la liste Angers, Choisir l'Avenir.


Catherine, bienvenue au Conseil Municipal.


mardi 16 juin 2009

LA ROCADE SUD EN DEBAT.



Hier soir lundi 15 juin, l'Association "Graines d'Angers" organisait un débat public à la Salle du Hutreau. Le lieu choisi était emblématique, étant donné le sujet du débat. En effet, c'est à deux pas de cette salle, sise dans un décor naturel propice à la respiration, aux portes de la ville que l'on prévoirait de faire passer la liaison Sud.

La salle était pleine, et de nombreux auditeurs debout. Cela témoigne à qui en douterait de l'importance du sujet, et aussi de la capacité de Graines d'Angers à susciter le débat.

Trois associations avaient répondu présent, le Camp de César, Stop Rocade, et Sauvegarde de l'Anjou.

En préambule, le président de l'association Graines d'Angers a expliqué comment ce débat s'organisait.

En premier lieu un exposé conduit par un cadre du Conseil Général, sur les données techniques, les calculs prévisionnels, l'estimation des besoins, leur évolution en fonction de la démographie, des autres moyens de transport.

Il ne s'agissait pas pour le département de venir exprimer une position, un choix, - cela étant la prérogative des élus -, mais d'apporter des données de réflexion.

Puis chaque association en est venue à exprimer son point de vue. Un journaliste, Yves Boiteau, assumait avec brio et autorité la fonction de modérateur.

On n'a pu qu'être surpris de l'absence de représentant d'Angers-Loire-Métropole, pourtant intéressée au premier chef. Et il y a tout lieu de supposer que cette absence résulte d'un choix délibéré, et peu honnête.

Outre l'attitude peu démocratique qui consiste à fuir le débat, se rajoute une certaine malhonnêteté, car, c'est à la demande de l'Agglomération que le Conseil Général, dans le cadre d'un dispositif co-décisionnel, en assume la maîtrise d'ouvrage.
Cette dérobade de l'Agglomération semble faire apparaître le double langage des édiles angevins. Bien sûr, pour la Com', on maintient les slogans sur le développement durable, mais lorsqu'il s'agit d'un projet comme celui-ci, projetant de faire passer une rocade à quelques centaines de mètres des habitations de la Roseraie, de réduire les surfaces agricoles et horticoles, les dernières qui subsistent à une si proche distance d'Angers, il y a de quoi s'interroger sur les choix de l'Agglomération, le projet et la vision de la ville qui les sous-tendent ou plutôt l'absence de vision cohérente.

L'on nous explique que cette liaison Sud est nécessaire pour la requalification des voies sur Berges, mais on est quelque peu dubitatif, quand on sait que cette liaison Sud aura pour exutoire le Pont de l'Atlantique, sur lequel passe déjà le flux de la pénétrante structurante qu'est la voie des Berges. La réduire à une voie dans chaque sens créera de toute façon des bouchons permanents.
L'on nous explique aussi que cette liaison Sud est nécessaire pour restructurer les actuels boulevards Sud, sur lesquels on se propose de mettre en place des trémies, c'est-à-dire de réaliser en secteur densément habité, l'équivalent de la Voie des Berges, ou peu s'en faut.

Mais tout cela, la Ville et l'Agglomération d'Angers se gardent bien de le dire, et semblent trouver un bien commode fusible en laissant le Conseil Général au charbon, en boudant l'invitation qui leur a été faite. C'est sans doute cela, la "chasse en meute"?

Or, malgré tout le savoir faire des cadres du Conseil Général, le sérieux des différentes hypothèses présentées, allant de la liaison Sud au grand contournement avec un pont vers Pruniers, on reste dubitatif, parce que tous les calculs et projections prennent pour acquis l'existence d'une 2ème ligne de tramway à l'horizon 2015.

Or selon les récentes déclarations du Maire d'Angers, il y a tout lieu de croire qu'à cette date, Angers n'aura encore qu'une ligne de tramway, ce qui ne saurait constituer un réseau de transports en commun en site propre.

Or, ce n'est pas une ligne qui va répondre aux besoins de mobilité grandissants des habitants de l'Agglomération. Les projets, comme par exemple Atoll à Beaucouzé, draineront des flux de clientèle, dont une partie viendra évidemment du Sud de la Loire, dont on semble ignorer, sitôt passer les Ponts de Cé, l'isolement et le manque de transports en commun suffisamment cadencés vers la ville Centre.

Or si l'on n'offre pas au citoyen de l'agglomération le vrai choix pour un moyen de transport, si l'on ne programme pas très vite la réflexion non seulement pour une 2ème ligne mais aussi pour une 3ème ligne de tramway, les incantations resteront ce qu'elles sont, c'est-à-dire des incantations.

Si l'agglomération ne crée pas les conditions du débat public sur cette question comme tant d'autres, et préfère la politique de la chaise vide, alors que l'annulation du PLU devrait inciter à plus de modestie, et à davantage de remise en question, il ne faudra pas s'étonner de ce que petit-à-petit les Angevins découvrent que sur ce sujet de la liaison Sud, fuir la discussion avec les citoyens procède d'une stratégie délibérée. Que l'on ne vienne pas après cela donner des leçons de démocratie participative, et d'ailleurs de démocratie tout court.

vendredi 12 juin 2009

LA CONSCIENCE ECOLOGIQUE DU MODEM

Jean-Luc BENNAHMIAS, invité de "parlons net", revient sur les élections européennes, et réaffirme son engagement au Mouvement Démocrate.

mercredi 10 juin 2009

FRANCOIS BAYROU S'ADRESSE AUX MILITANTS DU MODEM

Voici l'interview diffusée par le site national du Mouvement Démocrate. François Bayrou livre son analyse des élections européennes et trace la feuille de route pour les élections régionales.


François Bayrou REPOND AUX MILITANTS
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mardi 9 juin 2009

SYLVIE GOULARD SUR FRANCE CULTURE

Sylvie Goulard notre députée européenne sera demain mercredi 10 juin l'invitée de Brice Couturier et Julie Clarini, dans l'émission Du grain à moudre avec Elie Barnavi, Historien. Ancien ambassadeur d’Israël en France, Conseiller scientifique auprès du Musée de l'Europe à Bruxelle et Jacques Rupnik, Directeur de recherche Sciences-Po / CERI.

RESULTATS DES ELECTIONS EUROPEENNES



L'UNITE EST NOTRE PREMIER DEVOIR

Adhérent de base du Mouvement Démocrate, dans la fédération de Maine-et-Loire, je partage la déception qui est celle de nombreux centristes.
La candidature de François Bayrou avait suscité un immense espoir. Cependant, ce n'est pas parce que lors de ces élections européennes, le score a été mauvais qu'il faut chercher des poux dans la tête ou pire encore, - imitant en cela les moeurs d'un autre parti miné par la querelle des égos -, profiter de l'occasion pour s'en prendre à la direction du parti.
Or pourtant, c'est à cette curée médiatique que se livre Corinne Lepage, sur France Info
Corinne Lepage, france-info, 08 06 2009
envoyé par FranceInfo. - L'actualité du moment en vidéo.


Lorsque l'on est vice-président, on a un devoir de loyauté envers son président. Car la direction d'un parti, c'est comme une équipe de sport, on est loyal envers son capitaine, on évite de marquer contre son camp, et s'il faut s'expliquer, on ne le fait ni sur la place publique, ni devant le micro d'une station de radio, ni devant les caméras de télévision. On ne dresse pas chapelle contre église.
N'est-il pas stupéfiant de voir des personnalités, peut-être de valeur, qui doivent leur investiture comme chef de file à François Bayrou, et par la même la certitude de leur élection, se répandre publiquement en de telles diatribes?
A l'heure où le jeu des enchères, les pires travers du mercato et des transferts semblent servir de boussole politique à certains, on est tenté de demander à ceux qui seraient tentés d'aller voir chez les Verts si l'herbe est plus verte qu'au Modem s'ils auraient accepté autre chose que la première place, par exemple après Cohn-Bendit, et Eva Joly et Pascal Canfin, dans la Région parisienne.
Or un parti politique, ce n'est pas une assurance élection, ce n'est pas, "si le score est bon, je reste, si le score est mauvais, je tape sur le chef, j'essaie de prendre sa place, et si je n'y arrive pas, je vais voir ailleurs".
A la différence des écologistes, je ne crois ni au principe de précaution, ni au risque nul. Encore moins que dans la vie, le risque nul n'existe pas.
Lorsque le score n'est pas à la hauteur des espérances, ni l'autoflagellation, ni les regrets, et encore moins la remise en cause des leaders ne sont bons conseillers. Qui sommes-nous pour avoir l'outrecuidance insensée de croire qu'à la place de François Bayrou nous aurions mieux fait.
Or c'est pourtant à cet exercice obscène que se livre Corinne Lepage.
Avec tous les risques d'incohérence que cela comporte, ne disait-elle pas il y a seulement quelques jours qu'une alliance avec Cohn-Bendit était inenvisageable, parce que lui, le lendemain des élections, il ne proposait rien. Et aujourd'hui, plena voce, la Présidente de Cap 21 évoque sans détour le départ de Cap 21 du Mouvement Démocrate.
Tout cela n'est ni sérieux, ni honnête. Et c'est injuste envers François Bayrou, envers les adhérents qui ont largement ouvert leurs portes pour que le Modem puisse se construire.
Lorsque l'on se prévaut du titre de cofondateur, on a aussi des devoirs, à commencer par celui de ne pas défaire la maison commune et d'en arracher les tapisseries si patiemment tissées.
Le Modem n'est pas une auberge espagnole, dont on utilise les services quand c'est utile pour une investiture, et puis que l'on quitte quand celle-ci n'est plus utilisable.
Ce n'est pas non plus un hall de gare où l'on peut rester un pied dedans, un pied dehors.
Restent les questions de fond, qui sont de savoir à quoi on donne la priorité, et ce qui doit être la clef de voûte du projet politique: le modèle de société que l'on veut construire, l'humanisme que l'on souhaite, l'esprit entrepreneurial ou l'exploitation irraisonnée des phobies environnementales, source en soi des pires désillusions pour la cause qu'elle prétend servir.
En aucune manière, Corinne Lepage ne saurait s'ériger en porte-parole autoproclamée de la base. Jouer la base contre la hiérarchie, c'est le jeu stérile des gauchistes, perdre son temps en querelles byzantines d'organisation, on voit ce que ça donne, et sur ce plan-là, les Verts ne sont pas précisément un modèle...

INTERVIEW DE LAURENT GERAULT A OUEST FRANCE

Voici le verbatim de l'article d'Ouest France. Laurent Gérault, président départemental du Mouvement Démocrate, répond aux questions de la rédaction du quotidien.
http://www.angers.maville.com/actu/actudet_-L.-Gerault-MoDem-une-erreur-de-strategie-_dep-963184_actu.Htm
L. Gérault (MoDem) : une erreur de stratégie

« Abus de pouvoir », le livre de l'opposant anti-Sarkozy, a focalisé la campagne de François Bayrou, son auteur, sur la nécessité d'un vote-sanction. « C'était une erreur de stratégie nationale », selon le président départemental du MoDem, Laurent Gérault, qui n'hésite pas à dire que le livre a « parasité » la campagne.
Il ne cache pas sa déception. « On s'est focalisé sur un enjeu national et on n'a pas su nous faire entendre sur les questions européennes, ni faire émerger les équipes locales et régionales engagées. Le débat s'est focalisé sur un positionnement de Bayrou et du MoDem. Mais on ne fait pas de la politique en tirant les uns sur les autres... »
Pour autant, Laurent Gérault conçoit clairement l'avenir du MoDem. « Il faut construire un parti centriste et démocrate qui rassemble des gens de plusieurs sensibilités, avec une fibre sociale. Un parti qui ne soit pas dans l'opposition, mais le rassemblement ! »
Rassemblement au plan local aussi ? L'alliance UMP-MoDem survivra-t-elle à Angers au départ de Christophe Béchu du conseil municipal ? Sans doute. Car c'est sûr, l'expérience de Laurent Gérault comptera dans cette nouvelle donne.
Il se murmure que l'élu MoDem pourrait devenir l'un des nouveaux chefs de file de la minorité angevine, probablement aux côtés d'un autre élu... désigné par l'UMP. Un binôme, en quelque sorte.

Ouest-France

lundi 8 juin 2009

BRAVO A BAYROU

Jeudi soir sur le plateau de A vous de juger, François Bayrou, président du Modem a démasqué avec brio la duplicité insupportable de Daniel Cohn-Bendit, l'ex lanceur de pavé, hier rouge, maintenant vert et tout-à-fait représentatif des dévoiements de l'idéologie permissive issue de la mouvance libertaire des années soixante-dix.
Merci à François Bayrou de faire apparaître la candidature de Cohn-Bendit pour ce qu'elle est, c'est-à-dire un sous-marin destiné à draguer le vote bobo tout en gardant coeur à gauche (et encore) et porte-feuille à droite. Cela n'en fait ressortir que mieux combien Eva Joly, la magistrate intègre, se fourvoie en s'acoquinant avec un destructeur patenté du bien d'autrui, condamné par la Justice pour destruction de terres et plantations (OGM ou pas, ça reste inexcusable...), et combien le passé sulfureux, attesté par des écrits atterrants, du lanceur de pavé, fait contraste avec l'intégrité de la juge.
Or, Cohn-Bendit a bénéficié de la complicité de tous les relais de la pensée unique, qui se fait par la-même complice d'une complaisance malsaine vis-à-vis de la perversion dont l'ex soixante huitard s'est fait l'apologiste. Or aujourd'hui, de telles idées sont insoutenables.
Le simple particulier sans défense, ayant écrit des écrits aussi ignominieux aurait eu probablement à s'expliquer, à répondre de ses actes. Est-ce à dire que le seul fait d'avoir lancé des pavés doive conférer l'impunité qui naît de l'amnésie collective, ou comme en d'autres matières plus scabreuses, du déni collectif.
Alors quand on s'appelle Cohn-Bendit, en aucun domaine on n'a de leçon à donner, ni de leçon de démocratie, ni de morale.
Merci à François Bayrou de ne pas s'être embarqué dans le jeu malsain de la connivence. Dany le Rouge alias le Rouquin à Pékin oublie une fois de plus les règles de bienséance audiovisuelle: se tutoyer sur un plateau revient à exclure les télespectateurs de "la double communication" (et oui, sur un plateau, on est pas entre soi, on est devant la France), et imposer le tutoiement à quelqu'un qui a la politesse de s'y refuser est signe de vulgarité.
Là encore, un point commun, outre les fréquents échanges de coups de téléphone, et les dîners, entre Cohn-Bendit et l'hôte de l'Elysée, le tutoiement indistinct, qui dans certains cas, sous prétexte d'instaurer une proximité factice, induit en réalité une forme de mépris vulgaire.
Après avoir tenu tête lors d'un débat face à Le Pen, le soir de 2006 où le PS se livrait à sa prudhomesque pantalonnade pour savoir si ce serait Ségolène, Dominique ou Laurent, François Bayrou démasque la dernière imposture en recadrant avec fermeté Cohn-Bendit qui croit avoir trouvé dans l'écologie des châteaux et des connivences la tribune d'où il s'autorise à manquer du plus élémentaire respect face à ses adversaires politiques. Déjà, il y a peu de temps, ce sinistre personnage avait grossièrement apostrophé en plein parlement européen le Président en exercice de la Communauté Européenne. Des personnes âgées pourtant sans animosité m'ont confié que ces vociférations leur avait rappelé les bien mauvais souvenirs de certaines harangues emplies de haine proférées du haut de certains balcons face à des foules à qui il fallait faire abdiquer toute forme d'esprit critique.

Bien pire, et cela relève de ce qu'il faut bien appeler la manipulation médiatique, il est scandaleux de constater à quel point les Verts bénéficient - sans doute sur ordre venu d'en haut - de tribunes détournées pour imposer leur pensée néo-malthusienne.
La diffusion du documentaire d'Arthus-Bertrand procède hélas de cette volonté préméditée d'un service public en train de perdre son indépendance pour favoriser objectivement un courant politique.
Or en campagne électorale, la neutralité des médias ne devrait pas être à géométrie variable. Et il est sain pour la démocratie que s'élèvent des voix comme celle de François Bayrou pour nous faire prendre conscience de ce que le modèle de société qui sous-tend tout l'itinéraire de Cohn-Bendit est un modèle qui n'est pas celui des équilibres si cher à la France. Ce modèle que prône Cohn-Bendit est un modèle vers lequel il ne faut pas aller. Ce personnage qui s'est vautré dans les idées les plus glauques, qui s'est accointé au moins intellectuellement avec ceux qui ont dans les mouvements alternatifs érigé la transgression des frontières générationelles et des interdits qu'elles impliquent, est aussi l'une des facettes de "l'enfant barbare" que François Bayrou n'a cessé de dénoncer à propos de Nicolas Sarkozy.
En ces temps de repentance, peut-être faudrait-il suggérer à Dany le Rouge de supplier à genoux la très chaste Ségolène pour obtenir - si la chose n'est pas un péché impardonnable - le pardon de ces écrits "sulfureux".
Ce texte élaboré vendredi, ne pouvait être publié, afin de respecter la législation sur la propagande électorale.
Le résultat de l'élection ne saurait conduire à en retirer fût-ce une ligne, fût-ce un iota.
Quoiqu'il en soit, il n'y pas lieu de se réjouir d'un vote où 60 % des électeurs se sont abstenus, et où l'exploitation irrationnelle des peurs environnementales s'est substituée à toute réflexion politique.
Je pense personnellement que le vote écologique est un vote de peur et beaucoup reste à faire pour nous défaire des démons du malthusianisme.
Le score du Mouvement Démocrate n'est pas un succès, et ceux qui depuis hier s'en prennent à François Bayrou pour tenter une OPA sur la présidence du parti en agitant le chantage d'une désertion chez les verts doit nous inciter à faire corps autour de notre président, à retrouver les fondamentaux d'un parti centriste, démocrate, social.
Ne nous payons pas de mots. Dans un électorat, il y a deux composantes, un noyau dur, qui votera loyalement, quelles que soient les circonstances, et une périphérie fluctuante.
Il n'est pas douteux que sur les 18 % des électeurs de Bayrou à la présidentielle, une substantielle partie a pu succomber au chant des sirènes vertes, mais a aussi pu adopter une posture légitimiste en votant pour le parti au pouvoir qui depuis 2007 opère une récupération méthodique du vote centriste.
La progression du score de l'UMP s'explique entre autres par cela. S'il n'a échappé à personne qu'une partie des voix de la présidentielle est allé chez les verts, il ne faudrait pas refuser de voir qu'une autre partie, qui n'a sans doute pas admis ce qui a pu apparaître de façon simpliste comme un positionnement dans l'opposition, s'est alors portée sur le parti de la majorité présidentielle, pour l'évidente raison que bien des éléments du programme européen de la majorité présidentielle étaient centro-compatibles.
Or si l'on veut retrouver l'étiage de 2007, c'est bien le fond de l'électorat de centre droite, ce qui entre autre faisait la spécificité des régions marquées par la démocratie chrétienne, qu'il faut s'efforcer de reconquérir. Il y va de la fidélité du Modem à ce qu'il a reçu en ligne directe du MRP et du CDS, à ce que lui ont apporté ceux qui se sont reconnus dans le projet présidentiel de François Bayrou en 2007, il y va de sa crédibilité pour les échéances futures. Cela suppose aussi la loyauté sans laquelle il ne saurait exister d'engagement non seulement politique, mais d'engagement tout court.

A ceux qui douteraient de la réalité concernant Cohn-Bendit, voici quelques éléments de preuve. Et même en faisant la part des choses, ça fait vraiment graveleux, l'ex lanceur de pavé évoque des "papouilles etc...", horresco referens, avec des gamins de 5 ans... Y a pas de mots, c'est abject, c'est immonde. L'ex-leader des manifestations de 68 paraissant justifier intellectuellement qu'un enfant puisse être réduit à l'état d'objet de désir et de plaisir. Manifestement, on frémit à l'idée que dans ces crèches alternatives, des hordes de dominants aient pu ainsi exercer leur emprise psychologique sur des dominés sans défense. En la circonstance, l'amnésie d'opportunité dont semble faire preuve la société française à l'égard du lanceur de pavé est une forme de complicité tacite dont nous avons honte.

Ce serait l'honneur de la formation Génération Ecologie d'exiger que Cohn-Bendit démissionnât de son mandat, tant il est vrai qu'un homme politique se doit d'être exemplaire. Ce serait aussi un honneur pour la France et l'Europe.

Désormais, nous ne pouvons pas dire que nous ne savions pas.




danny un si charmant garçon
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dimanche 7 juin 2009

N'OUBLIONS PAS L'EUROPE

François BAYROU, président du Mouvement Démocrate a voté ce matin à Pau, peu avant neuf heures.

samedi 6 juin 2009

BORDEAUX, LA VRAIE CAPITALE EUROPEENNE DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Bordeaux, Place de la Bourse.

Un exemple réussi de requalification urbaine : le Quai des Marques à Bordeaux.
Les hangars des dockers transformés en boutique donnant sur la rivière.

Ayant eu l'occasion récente de découvrir Bordeaux, je me suis interrogé sur ce qui avait permis la reconquête des quais.




Le Quai Sainte Croix à Bordeaux, ou comment un large espace
permet la cohabitation heureuse de tous les modes de déplacement.

La raison première en est le très large espace entre les façades historiques des bâtiments au magnifique ordonnancement classique et le lit de la rivière. Cet espace, par ses dimensions permettait judicieusement l'adaptation et la métamorphose, parce que précisément tramway, automobiles, vélos et piétons, s'y partagent harmonieusement le terrain. C'est aussi que les friches industrielles des dockers, permettaient justement la requalification.


Bordeaux, le Miroir d'eau (à travers la vitre du Tram).

C'est aussi que la ville s'est développée non pas de part et d'autre de la Gironde, mais sur une seule rive, d'ailleurs, le premier pont fut le Pont de Pierre construit au 19è siècle.

L'harmonieuse répartition des rues larges, propices à la respiration, et des maisons, à hauteur limitée, induit comme heureuse conséquence que les citadins n'y sont pas entassés, et il faut saluer la sagesse des maires qui depuis le 18ème siècle ont respecté l'oeuvre des intendants, sans jamais céder aux démons pervers de l'hyperdensification.

Les larges perspectives de l'hypercentre, l'absence de déclivité permirent le choix judicieux du retour du tramway, mais conçu d'emblée comme un réseau, pensant d'emblée le nécessaire maillage avec le réseau de bus.

Comme en tout, il y a l'original, et il y a les copies maladroites, un peu comme ces ingénieurs aéronautes de l'ex Russie soviétique s'ingéniant à copier les plans du Concorde pour concevoir le Tupolev 144, qui ne put jamais décoller.

Le projet de transformation urbaine que croit porter Jean-Claude Antonini, c'est un peu cela. Mais Angers n'est pas Bordeaux, le site n'est pas le même, sa configuration non plus, et les contraintes non plus.

Comme on peut le pressentir, l'anneau de rocade d'Angers ne sera pas construit de sitôt, et il serait même plutôt souhaitable qu'il ne se construisît pas.

Cela veut dire que la voie des Berges est destinée à rester une voie de circulation rapide à deux fois deux voies. C'est une première contrainte, qui ne permet pas la requalification du site dans le sens où le souhaiterait le Maire d'Angers. Or lorque l'on exerce pareille responsabilité, laisser croire le contraire relève de l'imposture intellectuelle. Cacher la vérité aux administrés, c'est abuser du pouvoir confié par les urnes.

De plus, l'espace situé entre le lit de la rivière et la ligne de bâti, la densité urbaine, les besoins de la circulation ne permettent pas de confisquer l'espace. Autant dire que cela restreint drastiquement les possibilités.

Réduire la voie des Berges à un boulevard urbain à deux fois une voie, c'est par la-même condamner la cité à l'asphyxie permanente, car chacun sait qu'un flux qui circule à 50 km/h sur une seule voie s'écoule moins vite qu'un flux sur deux voies à 70 km/h. Lorsque dans une artère, s'installe un bouchon, cela s'appelle une thrombose. Voilà le risque que le Maire d'Angers veut faire courir à sa ville.
Quant au projet de tramway, faute d'avoir pensé d'emblée un réseau, de deux ou trois lignes, d'avoir intégré au projet la restructuration du réseau de bus, l'improvisation brouillonne, le mauvais choix du tracé, condamnent d'emblée ce choix par les limites qu'il induit. Le tram angevin sera peut-être un coûteux joujou, mais il ne peut-être l'élément fédérateur d'un réseau structuré de transport en commun.

Les dérives des coûts de la première ligne - nous ne le savons que trop - rendent difficilement crédible tout projet de construction d'une deuxième ligne avant de longues, très longues années.

Malheureusement, le choix d'Angers était non pas de penser l'adaptation de la ville aux nouveaux besoins des citadins, mais simplement d'avoir un tram, parce que c'est tendance.

Le développement durable, ce n'est pas cela.

Yves Cochet, dans un passage récent en Anjou, a d'ailleurs brocardé ces collectivités locales qui croient faire du développement durable en se contentant d'un Agenda 21.

Or, en cela comme en tout, on jugera l'arbre à ses fruits. Autant le visiteur qui découvrant Bordeaux peut faire le tour de l'hypercentre en combinant tram et marche à pied, autant celui qui tentant la même chose à Angers verra les chausses-trappes se multiplier. Le trajet depuis la Gare le mènera à la Maison-Bleue, où il descendra du tramway, pour éviter le passage dangereux du Ralliement et de la Rue de la Roë où la voie unique conjuguée à l'étroitesse de la rue créera un irrépressible sentiment de claustrophobie, et un bien réel danger pour les piétons, qui à n'en pas douter déserteront cette rue, et tant pis pour le commerce. En réalité, la ligne d'Angers n'en est pas une, il s'agit en fait de deux demi-lignes, une première partie liant Avrillé à la Station Saint-Serge-Université, et une autre partie liant la Roseraie à Foch-Maison Bleue. Autant dire que le passage par le Ralliement, avec les dangers que l'on voit poindre, est une coûteuse bévue, dont il est fort à craindre qu'Angers ne se relèvera pas. Tant il est évident qu'en réalité, il n'eût pas fallu relier Avrillé à la Roseraie, mais relier Beaucouzé-Université à Saint-Barth (ou Saint-Sylvain ou Trélazé), Avrillé aux Ponts-de Cé..., en évitant le Ralliement et en faisant l'interconnexion des lignes à la Place Leclerc.

Si l'on veut concevoir un projet de reconquête des quais, cela passe nécessairement par l'enfouissement des voies des berges, de manière à séparer le flux automobile, depuis au moins le logis du roi de Pologne jusqu'à la trémie Ramon.
Tel est le préalable à tout projet de requalification des quais de la rive gauche. Seule donc une voie des berges enterrée permettra, une fois la dalle mise en place, d'agrandir l'espace de circulation piétonne, de favoriser une circulation sûre des vélos, qui en aucun cas ne devront circuler sur l'espace piétons, comme c'est regrettablement le cas dans le secteur piétonnier ou hélas sur les trottoirs.




Tant qu'à réfléchir à la reconquête des berges de Maine, autant y réfléchir sur la base de ce que sont les réalités du site, les contraintes et les besoins de toutes les formes de circulation. Cela suppose de concevoir un tel projet non pas à partir du seul confort des habitants privilégiés du coeur de ville qui c'est vrai peuvent égoïstement rêver d'une ville sans voiture, mais à la hauteur de l'agglomération, pour en faire un lieu où l'on va.
Une fois de plus, comme en tant de sujets, Angers est victime de son manque d'ambition. Et cela est le fait d'une génération, celle qui a privilégié l'égoïsme bourgeois-bohème plutôt que le progrès économique et social, laissant ainsi se développer dans les quartiers de criants facteurs de déséquilibre.
Telle est l'autre raison, l'ambition, la volonté, qui a justement permis aux Bordelais de requalifier et de redynamiser leur ville. Mais aussi la démocratie locale, et sur ce point aussi la Mairie d'Angers ferait bien de prendre quelques leçons. Puisse la nécessaire remise à plat du PLU y contribuer, et les leçons à dégager de l'annulation judiciaire de celui-ci être entendues, sans que temps et argent soient une fois de plus perdues dans des procédures dilatoires.
La seule réponse, c'est nous le savons, l'enfouissement de la voie des Berges, tout autre projet relève du fantasme, porte malheureusement le sceau du manque de respect dû aux administrés, car on ne construit pas les désirs d'avenir d'une ville sur des projets que l'on sait de toute évidence irréalisables.

jeudi 4 juin 2009

LA POLITIQUE DE LA FRANCE NE SE DECIDE PAS OUTRE-ATLANTIQUE

En réaction à la presse du jour.
Le Président des Etats-Unis n'est certainement pas dépourvu d'éminentes qualités. Cela ne l'autorise pourtant pas à prétendre dicter à la France quelle doit être sa position vis-à-vis de l'entrée de la Turquie en Europe, ni à dicter comment il convient que la France fasse respecter les lois laïques dont elle s'est dotée.
Dans sa sagesse, en 1994, François Bayrou avait rappelé par voie de circulaire l'interdiction des "signes religieux ostentatoires", disposition que, suite aux préconisations de la commission présidée par Bernard Stasi, le Président Chirac a souhaité voir confirmée par une loi.
Ces dispositions, parce qu'elles permettent à l'Education Nationale de disposer de la sécurité juridique nécessaire pour mettre à l'abri les élèves du prosélytisme religieux vestimentaire, ont permis, là où la sérénité avait été troublée, de retrouver la quiétude nécessaire aux études et à la paix scolaire.
L'Amérique gère autrement ces questions, cela la regarde, cela regarde les américains, et nous serions bien mal placés pour donner des leçons, mais rappelons simplement qu'en matière de laïcité, de place du fait religieux dans l'enseignement, s'en rapporter en cela comme en tout au "modèle américain", c'est faire prendre à la France une direction où il n'est pas souhaitable qu'elle aille.
La laîcité à la française était justement le modèle de la Turquie laïque voulue par Ataturk, et lorsque les choix régressifs en matière vestimentaire s'y sont installés ces dernières années, sous le ministère Erdogan, c'est ouvrir bien dangereusement la boîte de Pandore, car, derrière un innocent - du moins apparemment - bout de tissu, c'est d'égalité de la femme et de l'homme qu'il est question. Ce n'est pas un caprice de la mode, c'est un enjeu de civilisation que de rappeler que la République française est laïque et que son école, ses institutions publiques, doivent rester à l'abri du prosélytisme religieux quel qu'il soit.

lundi 1 juin 2009

QUI VOTE QUOI AU PARLEMENT EUROPEEN : CLIP DES JEUNES MODEM

A ceux qui ne savent pas faire la différence entre l'UMP, le Modem et le PS, voici un petit clip très décapant.
Finalement, mais, on le savait déjà, à Strasbourg, UMP et PS votent souvent ensemble. La meilleure preuve, demandons au PS, si le PSE a un candidat pour la présidence de la commission.
Bien sûr, les socialistes feront la moue pour ne pas avouer qu'ils n'en ont pas. Mais en ont-ils vraiment cherché un?
Mais en réalité, ils en ont bien un, et il a l'onction des socialistes espagnols et portugais, c'est Barroso, et c'est le même que le PPE.
Tout ça c'est pas très reluisant. Que le PS ne vienne donc pas dire qu'il veut une Europe à gauche.



Votes MoDem UE
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