mercredi 31 décembre 2008

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009

A tous les fidèles habitués de ce blog, à ses visiteurs occasionnels, bonne et heureuse année 2009.
Puissent les graines d'espérance qui se sont levées, durant l'année 2008 dans notre ville d'Angers, poursuivre sereinement leur maturation.
Que l'année 2009 soit aussi celle des retrouvailles de notre chère France avec l'Europe.

jeudi 25 décembre 2008

MESSAGE DE NOËL


En ce jour de Noël, ces simples voeux de Paix, de Joie et de Fraternité.

Jadis, dans l'Antiquité Romaine, on fêtait le Sol Invictus, le Soleil Invaincu, pour symboliser le triomphe de la lumière sur les ténèbres.

Aujourd'hui, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus parmi les hommes. C'est fête de paix et de lumière. C'est ce que symbolise ce tableau de Georges de la Tour.

Pour l'âme d'enfant que chacun a conservé, le Sapin de Noël est l'occasion de joie toujours renouvelée.

Gloria in excelsis Deo

Et in terra pax hominibus bonae voluntatis.



Soyons donc ici et maintenant, là où nous sommes des hommes de bonne volonté répandant la paix autour d'eux.


vendredi 19 décembre 2008

INTERVENTION DE CHRISTOPHE BECHU SUR ANGERS 7

Christophe Béchu, Président du Conseil Général de Maine-et-Loire, et leader de l'opposition au conseil municipal d'Angers, était aujourd'hui l'invité d'Angers 7. A cette occasion, il a expliqué de façon très pédagogique les décisions budgétaires que le Conseil Général était amené à adopter.




7AD SEM 51
envoyé par ANGERS7

samedi 13 décembre 2008

JOURNEE DE FORMATION SUR L'EUROPE






Hier matin samedi 13 décembre, les cinq fédérations départementales du Mouvement Démocrate de la Région des Pays de Loire se sont retrouvées à Saint-Barthélemy d'Anjou pour une session de formation sur l'Europe. Autour du Général Philippe Morillon, député européen avaient pris place à la tribune les présidents des sections départementales.



Le Maine-et-Loire, qui accueillait cette session était représenté par de nombreux adhérents et élus: notre président départemental Laurent Gérault, conseiller municipal et conseiller d'agglomération d'Angers, Stéphane Robin, délégué départemental du Modem, conseiller municipal délégué et vice-président de la communauté d'agglomération de Saumur, Françoise Le Goff, présidente de la section d'Angers, conseillère municipale d'Angers, Vincent Guimon, Président départemental des Jeunes Démocrates, président de la section de Segré, et conseiller municipal délégué de Segré, Michel Pointreau, président de la section de Saumur, et Xavier Coiffard, président délégué du Modem 49, président de la section de Cholet et conseiller municipal de cette ville.


Trois interventions se sont succédées. André-Hubert Mesnard, doyen honoraire de la faculté de droit de Nantes, ancien conseiller municipal de Nantes et ancien président de la section UDF du 44 a évoqué l'histoire de la construction européenne depuis la fin de la seconde guerre mondiale. A la clarté si pédagogique et convaincante des juristes, le témoignage de M. Minvielle apportait ce supplément d'âme dont l'idée européenne a tant besoin.





Ensuite, ce fut le tour de Philippe Minvielle de raconter son expérience du tour de l'Europe pendant neuf mois, avec sa famille, peu de temps après le 29 mai 2005 où la France refusa de ratifier le Traité Constitutionnel Européen.




Puis cefut dont au tour de Dominique Maillard, professeur de droit public à l'Université d'Angers et membre de notre section d'évoquer avec la précision que nous lui connaissons la récente évolution du droit européen.



En fin de séance le Général Morillon, député européen, qui ne se représente pas, a appelé de ses voeux la constitution d'une liste paritaire, vraiment représentative de l'ensemble des départements de la grande région Bretagne Pays de Loire Poitou Charentes qui sert de circonscription électorale pour la désignation des députés européens, soulignant avec la clarté que nous lui connaissons depuis longtemps combien il importait que la liste fût conduite par une personnalité véritablement ancrée dans sa région, et qu'il ne souhaitait pas de "parachutage". Son intervention à ce moment précis fut nourrie d'applaudissements.

samedi 6 décembre 2008

Le Dimanche, c'est sacré. Le dimanche j'y tiens

On aurait pu tout aussi bien, pour paraphraser le slogan apparu dans les années quatre-vingts, écrire "Touche pas à notre Dimanche".

Le Mouvement Démocrate a lancé une campagne de refus de la généralisation du travail le dimanche et offre l'opportunité de signer en ligne http://www.lesdemocrates49.fr/spip.php?article208 la pétition du Collectif des Amis du Dimanche, dont le site est consultable à l'adresse suivante, http://www.travail-dimanche.com/.

Parce que sur ce site, nous n'avons jamais masqué notre attachement à la Démocratie Chrétienne, nous signalons également sur ce sujet la campagne spécifique du diocèse d'Angers au lien suivant http://www.ledimanchecsacre.com/web/index.php. Nombreux documents consultables en ligne au format PDF.

Dans le cadre d'une réflexion plus large, l'ancien évêque, Mgr Bruguès, dans sa Lettre Pastorale pour l'année 2005 avait abordé la question du Dimanche, et notamment les dangers d'une généralisation du travail ce jour là, qui n'est pas un jour comme les autres.

http://www.ledimanchecsacre.com/web/fichiers/pdf/lettrepastorale_mgr_bruges.pdf

Extraits :
6. Pour la très grande majorité de nos contemporains, le dimanche est le jour du repos par excellence. Chacun éprouve la nécessité d’une alternance des temps de travail et des moments de détente ; elle se trouve même inscrite dans notre horloge physiologique. Il est bon que nous puissions nous soustraire régulièrement aux impératifs de nos tâches habituelles pour recréer nos esprits et nos corps dans des activités librement choisies. Exercices physiques, voyages et activités culturelles, visites en famille ou chez des amis, participation à la vie associative, chacun sait bien qu’il ne pourrait tenir sans ces moments de reprise, ou mieux de recréation. [...]


La technique et les contraintes sociales exercent sur nous une pression constante. Il existe souvent une véritable tyrannie des horaires. Pire encore : pour beaucoup, le travail est devenu une sorte de nouvelle servitude, en raison des conditions déplorables dans lesquelles il s’effectue. Songeons aux régions les plus pauvres du monde. Songeons aussi à ces 10% de la population active qui, chez nous, ne peuvent faire valoir leur droit au travail et se trouvent contraints à l’inaction, même pendant les jours ouvrables : quel sens peut avoir le dimanche pour celui qui se trouve au chômage.


7. Périodiquement revient chez nous la question du travail du dimanche. C’est ainsi que, l’an passé, des hommes politiques ont proposé que certains commerces puissent être ouverts huit dimanches dans l’année, par simple autorisation du maire. L’exemple de pays étrangers, comme les Etats-Unis, montre que la pression se fera de plus en plus forte. N’est-ce pas là une sorte de « loi » du libéralisme économique ? La sécularisation de nos sociétés va bon train : après avoir gommé quelques-unes des références religieuses des vacances scolaires, elle tend naturellement à banaliser le dimanche pour en faire un jour comme les autres. Aussi la commission sociale des évêques de France a-t-elle invité les responsables de la société à réfléchir à trois enjeux majeurs : l’importance du même jour de repos pour tous ; les exigences de la vie familiale et de la convivialité sociale ; le sens de l’homme libre et ouvert à la gratuité. « Le repos du dimanche manifeste que l’homme ne se réduit pas à ses activités économiques : produire, échanger, consommer. Un jour de liberté et de repos permet de s’arrêter, de prendre de la distance par rapport au quotidien, de se recueillir, de se refaire, de ressaisir son existence. L’homme est appelé à maîtriser le temps, non à s’y dissoudre » (déclaration du 26 mai 2003).

Sur le même sujet, voici l'incipit d'une tribune publiée dans Le Monde (version papier ou abonnement en ligne) par le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon.

"L'équilibre de l'homme et le lien social appellent un repos régulier et commun. Rappelons un fait historique. Quand le débat sur le dimanche faisait rage, au XIXe siècle, ce n'est pas seulement le chrétien Ozanam qui défendit le repos dominical, mais aussi le socialiste athée Proudhon. Les révolutionnaires, lorsqu'ils avaient voulu éradiquer la religion et réformer le calendrier, avaient tout de même inventé le « décadi », sachant bien que l'équilibre de l'homme et le lien social appellent un repos régulier et commun."

Le texte complet de cette tribune est consultable également sur le site de l'archevêché de Lyon http://lyon.catholique.fr/spip.php?article3795 .

Finalement, la querelle du dimanche n'est pas neuve, et déjà au 19ème siècle, chrétiens sociaux comme Frédéric Ozanam et socialistes athées comme le fut Proudhon défendirent le dimanche comme jour de repos dans un siècle où le progrès était à conquérir tous les jours et où déjà, l'économie de la cupidité entendait broyer dans le moloch du capitalisme naissant la force de travail de l'homme.

Aurions-nous en ce début de troisième millénaire tant régressé au point de ne pas être convaincus, que le repos dominical fait partie des éléments structurants du rythme social et que les dérogations qui existent déjà dans le code du travail ou les statuts de la fonction publique pour les secteurs que cela concerne suffisent organisent de la façon la moins imparfaite possible le travail dominical là où il y a une absolue nécessité qu'il en soit ainsi, ou une très sérieuse utilité. La convenance personnnelle de quelques uns qui dans un calcul à courte vue font l'apologie du travail dominical généralisé n'est-elle pas source de régression pour tous, et particulièrement pour les plus fragiles, les plus précaires, qui seront à n'en pas douter les premiers désignés pour travailler le dimanche, sans avoir la possibilité de le refuser.

mercredi 3 décembre 2008

CONSEIL MUNICIPAL : SEANCE DU 1er DECEMBRE

Lors de sa session du lundi 1er décembre, le Conseil Municipal d'Angers a examiné différents dossiers, parmi lesquels deux délibérations rapportées par Jean-Luc Rotureau, dont l'une concernait le lancement d'un "plan logement" et l'autre l'allongement de la durée d'octroi du dispositif du bouclier logement.
Si l'opposition a voté ces délibérations, elle a rappelé par la voix de Laurent Gérault qu'allonger cette durée, c'était institutionnaliser le surcoût des loyers, et que la dégressivité ne constituait pas une réponse aux plus démunis des Angevins.
Par ailleurs, chose étonnante, le Maire a concédé, certes mezza voce qu'il y avait du retard à l'allumage concernant la construction de logements neufs. Voilà qui est étonnant, parce qu'il y a seulement un an c'était tabou de ne faire que seulement la plus minime allusion à ce sujet.
Or, malgré l'intérêt que l'on pourrait trouver à tout dispositif visant à alléger les effets d'une crise multiforme sur nos concitoyens les plus démunis, la Ville d'Angers ne pourra pas faire indéfiniment l'économie d'une salutaire interrogation sur la réalité à laquelle tous les contribuables sont confrontés, celle du coût élevé de la taxe foncière, comparativement à des villes de taille comparable, qui naturellement se répercute sur les coûts des loyers que payent les habitants aux bailleurs sociaux. Or, un tiers des angevins vivent en habitat social, et même s'ils ne paient pas directement la taxe foncière, celle-ci se répercute nécessairement sur les loyers, parce que les propriétaires, les bailleurs sociaux en l'occurrence, y sont assujettis, et sont dans l'obligation d'avoir des comptes équilibrés. La taxe foncière est donc bel et bien un impôt invisible acquitté indirectement par les locataires.
Et lorsque l'on met en parallèle l'absence d'endettement de la ville, la hauteur de l'autofinancement, qui fait financer des investissements par les contribuables de l'année N au lieu du choix de l'emprunt qui répartit la charge sur plusieurs années, on se dit que manifestement, Angers thésaurise sur le dos des plus pauvres de ses concitoyens.
Un visiteur venu de Sirius entendant les interventions en Conseil Municipal trouverait peut être la gauche, au sens de prise en compte des besoins des plus pauvres, ailleurs que là où elle se targue d'être.

mardi 2 décembre 2008

QUAND LES ASSISES DE LA DEMOCRATIE FONT FLOP...

Pour qui connaît la ligne éditoriale de ce site, il va de soi qu'il n'y avait pas grand chose à attendre de cette démonstration de démagogie qu'ont été les Assises de la Démocratie locale. Preuve en est le peu de zèle des Angevins à prendre le chemin de l'Hôtel de Ville, conduisant le Maire lui-même à avouer lors de la clôture son désappointement de s'être retrouvé face à des salles à moitié vides.



samedi 22 novembre - 11h41

Visiblement, la municipalité d'Angers n'est pas tout à fait prête à faire vivre au quotidien la démocratie locale de proximité, alors que bien des villes, ont accepté de jouer le jeu en déconcentrant une quote part du budget municipal en direction des Conseils Consultatifs de Quartier, ce qui permettrait, cela va sans dire de rapprocher consultation, délibération et décision au plus près des besoins des citoyens.

Je ne voudrais pas raconter d'anecdote personnelle, mais je m'étonne encore qu'ayant posé lors d'une des tables ronde du samedi 22 novembre la question de savoir si la Ville d'Angers était prête à mettre en place des "enveloppes de quartier", dont l'utilisation serait délibérée par les CCQ eux-mêmes, alors que trois adjoints étaient présents, et que la question leur était évidemment destinée, ce fut le sociologue de l'ADSEL qui ait répondu en lieu et place des élus. Sans doute cela était-il une question politiquement incorrecte?

samedi 22 novembre - 15h58. Table ronde:



Tout au plus, la municipalité se contente de rêve éveillé, ainsi qu'en témoignent les panneaux que l'on pouvait voir sous le chapiteau, où l'exemple le plus criant en matière de "manipulation de l'opinion" était le panneau concernant le devenir des voix sur berge. Passons évidemment sur le fait que dans les parties de ces panneaux évoquant les "transports" aucune mention ne soit faite de l'automobile, ni qu'aucune réflexion en matière de stationnement ne soit évoquée. Le mot "automobile" serait-il un gros mot?



Quand cessera-t-on de faire prendre des vessies pour des lanternes, pour la simple raison que la ville et elle le sait parfaitement ne peut pas faire ce qu'elle veut des voies sur berge, puisque la législation impose le maintien d'une voie à caractéristique de route nationale en parallèle au réseau autoroutier dont pour autant qu'on le sache le tronçon de contournement n'est pas à vendre, et surtout qu'aucune décision concernant la rocade sud n'est prise à ce jour, et que nul n'ignore que ce projet est précisément une pomme de discorde au sein de la majorité municipale, à en croire par les positions prises par certain(e) dans une vie politique antérieure sur ce sujet-là.
Cependant, d'autres initiatives méritent d'être saluées, comme la démarche novatrice en matière de culture que tente d'initier la nouvelle adjointe Mme Ramognino, ou la réflexion sur la citoyennneté des personnes d'origine étrangère. Mais c'est là une question qui dépasse la singularité de la Ville, et au bout du compte il est paradoxal de constater que là où la parole est la plus libre, c'est précisément dans les ateliers qui traitaient de sujets où la ville n'a aucun moyen d'action, sinon faire ce qui se fait déjà, comme permettre aux citoyens d'origine étrangère de participer aux CCQ et autres lieux d'exercice de la démocratie locale.
Pourquoi cantonner les CCQ à n'être que des instances de consultation et de délibération qui ne débouchent pas forcément sur grand chose. On nous rétorque d'un air entendu et suffisant, que "les citoyens investis dans les CCQ ne souhaitent pas avoir d'argent public à gérer...", certes, mais on oublie que ces enveloppes sont déléguées par le Conseil Municipal qui in fine en assume la gestion et peut-être si nécessaire contraint d'en rendre compte. Cela a tout lieu donc d'être une fallacieuse raison qui sonne comme une condescendance d'un autre âge, où par nature, les élus seraient les seuls à savoir ce qui est juste et bon pour leurs administrés, y compris de décider de leur bien-être contre leur gré.