L'on se souvient que la campagne des élections présidentielles avait été marquée par le mensonge par omission de Ségolène Royal se refusant à dire si oui ou non elle nommerait François Hollande au gouvernement, ou s'il briguerait la présidence de l'Assemblée Nationale, alors que nul n'ignorait leur concubinage notoire, dont la rupture était connue cependant d'un petit cénacle médiatico-politique parisien.
La question n'était pas sans importance et ne concernait pas simplement une question de vie privée, mais touchait à la séparation des pouvoirs.
Depuis la présidente de Poitou-Charentes poursuit de sa vindicte les magasines, qui font le choix de publier non des photos privées, mais des photos prises dans des lieux accessibles au public, comme naguère tel cliché la montrant abîmée en prière devant l'autel d'une chapelle italienne, ou tout récemment une photographie la représentant au bras d'un homme dans une rue vraisemblablement passagère.
Résultat : poursuite pour atteinte à la vie privée et demande de substantiels dommages et intérêts.
Or en ces temps de crise où tant de françaises et de français ont tant de mal à joindre les deux bouts, la multiplication de ces procès par Ségolène Royal laisse apparaître opportunisme et cupidité : opportunisme car la défense des opprimés et des petites-gens n'est qu'un attrape-mouches pour électeurs naïfs, et cupidité, parce que réclamer 50000 Euros de dommages-intérêts sans s'être donné d'autre peine que d'être photographiée, c'est une insulte pour le peuple des travailleurs qui gagne cette somme en au moins 3 ans...
Finalement, quand on dit que Ségo, c'est Sarko au féminin, ce n'est pas si faux: mélange des genres, exhibitionnisme médiatique, hypocrisie, culte de l'argent facile, populisme démagogique, même mépris de la liberté de la presse.
Ce matin, la sus-dite était l'hôte des quatre vérités et répond tout de go que le procès intenté à Paris-Match, c'est son avocat qui en a pris l'initiative. Mais à qui fera-t-on croire cette fable? Un avocat n'engage une citation devant le tribunal que sur mandat exprès de son client, et après avoir reçu les nécessaires avances sur honoraire.
Mais il y a une différence de taille: le président de la république assume sans ambages son ancrage à droite, alors que la présidente de Poitou-Charentes croit encore et sans le panache et la duplicité florentine d'un mentor dont elle retient si peu les leçons (François Mitterrand) que le PS peut encore être le point de passage pour des gens de droite qui n'arrivent pas à faire carrière dans leur véritable camp et qui par opportunisme croient que l'on peut en toute impunité se déguiser de l'habit de défenseur des opprimés et gruger les électeurs, quitte deux ans après à faire machine arrière.
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