dimanche 20 septembre 2009

QUAND LE BOUGISME FRAPPE L'AGGLO

Il paraît que c'est la semaine de la mobilité.

Je ne puis résister au plaisir de brocarder le flyer publicitaire de l'agglomération d'Angers.


Mon fond viscéralement libéral me pousse spontanément à penser qu'il n'appartient pas aux structures politiques de décider comment les citoyens doivent se déplacer, et même à me demander si inciter ces mêmes citoyens à choisir tel ou tel mode de déplacement relève de la mission des politiques.
Une chose est que les pouvoirs publics fassent des choix visant à développer tel ou tel mode de déplacement, une autre est d'empiéter sur la liberté de chacun de se déplacer comme il l'entend.
En particulier, il n'y a aucune raison de profiter d'un mode de transport sur la partie du tracé avec laquelle nous sommes en désaccord irréductible, ni d'une navette gratuite.
Quand on pense que tout service doit se payer, la moindre des choses c'est de refuser de bénéficier de services en apparence gratuits mais coûteux pour la collectivité.

Enfin, que penser de ce slogan aux allures de publicités mensongères quand nous savons à quel point la construction du tramway a pris de retard. Les mots un sens, qu'on ne dise pas qu'il arrive alors qu'il n'est pas là et que le tracé de la ligne est un vaste chantier.


Une entreprise privée qui se livrerait à de telles déformations de la vérité serait certainement confrontée à de sérieuses déconvenues.
Est-ce trop exiger, si l'on se place du point de vue du contribuable dont on utilise les finances, de faire en sorte qu'on ne le rende pas financièrement et malgré lui complice d'un mensonge.
Quant aux habitants de l'agglomération ou même d'Angers que le tracé de la LU (la Ligne Unique) laissera durablement à l'écart, qu'est-ce qu'ils sont en droit de s'imaginer, qu'on se moque d'eux?


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