mardi 17 juin 2008

UN GRAND STADE HORS LES MURS, LE CHOIX LYONNAIS.

Interrogé par le quotidien national Le Figaro, Gérard Collomb, maire de Lyon, répond ainsi à propos de la construction d'un nouveau stade.
A.F. : "Pourquoi ne pas faire un stade de football à l'emplacement de l'historique stade de Gerland?
G.C. : «Il nous faut construire un stade de 60.000 spectateurs et il faut monter en puissance, cela ne peut pas se faire à Gerland et cela va se faire dans l'est de Lyon. Il faut savoir se moderniser pour gagner».
Monsieur Collomb, qui pourtant appartient au PS, semble avoir compris qu'on ne pouvait pas faire du neuf et du durable sur du vieux, et qu'un nouveau stade en périphérie est plus économe que la restauration du stade historique in situ.
La mollities andecavensis, l'attitude timorée face aux choix d'avenir expliqueraient-elles sur ce sujet comme tant d'autres bien des choix contestables des édiles angevins?

1 commentaire:

Genev.Tabouis ! a dit…

Rhône-Alpes. La polémique rebondit entre l’Etat et le Grand Lyon sur le futur grand stade de l’OL

Paris connaîtrait-il mal les dossiers régionaux ? Après le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, qui avait affirmé le 10 juin que l’Etat n’avait pas été sollicité pour le projet de Grand stade de 60.000 places à Décines, et qu’aucune participation n’était prévue, Gérard Collomb, président du Grand Lyon, a fait part aussitôt de son étonnement : “de nombreuses rencontres ont eu lieu, associant l’OL, l’ensemble des collectivités et l’Etat représenté par le préfet qui a été impliqué dès le début”.

Indiquant qu’un tel projet “nécessite obligatoirement la réalisation d’équipement connexes, y compris de l’Etat”, le président du Grand Lyon affirme que l’Etat a même chiffré sa participation à 30 millions d’euros pour réaliser un échangeur. Il rappelle également que la commission Seguin, le 28 mai, a évoqué les partenariats privés-publics : “nous serons obligés de nous tourner vers le secteur privé pour construire nos stades” aurait affirmé Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports.

Le 11 juin, le préfet du Rhône, Jacques Gérault, s’est livré à un délicat exercice, en nuançant les propos du ministre - ”il a rappelé le droit commun” - tout en soulignant que l’Etat est concerné lorsqu’ une opération privée génère un afflux de population, de commerces et de logements.
Gérard Collomb a enfoncé le bouchon sur l’investissement de l’OL dans le grand stade (300 millions d’euros environ) : “nous pouvons nous féliciter qu’un acteur privé s’engage à un tel niveau pour la construction d’un stade de rayonnement national (..).

Le montage financier du stade de l’OL permet d’ailleurs de limiter la participation du contribuable, contrairement à d’autres projets français”. Pour la transparence d’un dossier de plus en plus polémique, il reste maintenant au Grand Lyon à présenter les infrastructures d’accès (routières et transports en commun) au futur stade et leur coût.