jeudi 21 février 2008

SUSCITER LE DESIR DE NOUVEAUTE

Manifestement le succès que rencontre Christophe Béchu lors des débats publics, qu'il s'agisse de celui organisé par l'association Terra Nova lundi 18 février ou de celui du lendemain organisé par la CGPME donne de l'urticaire au premier secrétaire du PS local, qui, comme à l'accoutumée, gratifie la presse de ses aménités choisies.
L'article publié ce jour dans Ouest France http://www.angers.maville.com/Bechu-seul-applaudi-ca-tousse-au-PS-/re/actudet/actu_loc-566310------_actu.html révèle à quel point l'économie est étrangement absente de l'information politique du premier fédéral du PS local. Dans la grande tradition de la mauvaise foi électorale, il prétend faire porter au seul président du conseil général la faiblesse du tissu industriel de l'Anjou, oubliant que ce qui fait la richesse d'une économie locale, ce sont aussi les services, et l'agroalimentaire, secteurs dans lesquels le département n'a pas à rougir.
Pire encore, il faudrait que le maire sortant ait un droit de regard sur qui a le droit d'assister aux débats et qui doit rester à la porte, avec éventuellement quelques contradicteurs choisis comme savaient si bien le faire les régimes de parti unique.
La réalité est beaucoup plus simple, et il y a des candidats qui par leur charisme, leur connaissance des dossiers, savent susciter adhésion et désir de renouveau, et d'autres qui s'imaginent qu'il suffit de vivre sur un héritage venu d'autrui.
Lors de ces récents débats, la vérité apparaît dans sa simplicité nue, Christophe Béchu sait mobiliser ses colistiers et ses sympathisants, Jean-Claude Antonini se présente bien isolé, avec peu de colistiers, encore moins de supporters. Cela en dit long sur la cohésion de son équipe, et cela a au moins le mérite de voir quels sont les absents ou les absentes.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Qui pensez vous tromper avec des propos aussi caricaturaux ? Alors pour vous, c’est çà une campagne municipale ? Le parti des aimables que l’on applaudit versus le camp des méchants que l’on conspue. Merci Philippe, merci Christophe, merci Laurent pour ce désarmant manichéisme. La vie est vraiment plus simple lorsque vos lumières éclairent ainsi le débat démocratique.

inmediostatvirtus a dit…

En matière de manichéisme, c'est vrai que nous avons beaucoup à apprendre du maire sortant.
Non seulement, il faudrait sélectionner le public des débats, et pourquoi pas demander à l'entrée la carte du parti politique.
Soyons sérieux, s'il est exact qu'Antonini n'a guère été applaudi, il est faux de dire qu'il a été conspué.
Par rapport aux campagnes des années soixante-dix ou quatre-vingt, celle-ci est plutôt un modèle de modération.

Enfin, c'est une curieuse conception du débat démocratique que de signer des commentaires sous un pseudonyme.
Oui ou non, sommes nous en démocratie? Dans ce cas, on signe de son nom et de son prénom. On ne s'avance pas masqué.