La question mérite en effet d'être posée quand on voit les récents visuels financés par Angers Loire Métropole.
D'abord, c'est de la publicité mensongère, car cette campagne tapageuse reste silencieuse et pour cause sur les choses que l'on ne dit pas, à savoir l'impossibilité de faire passer le tramway par la place du Ralliement et la Rue de la Roë. Ne parlons pas des risques liés à l'instabilité du sol de la dite rue, mais tout simplement de la difficulté de faire circuler un tramway, c'est-à-dire un mini train urbain dans un espace qui n'est pas fait pour lui.
Car le tramway d'aujourd'hui, ce n'est pas le tramway de grand-père, beaucoup plus petit, et qui pouvait s'accommoder d'un réseau archaïque.
Les exigences de sécurité ne sont plus les mêmes, et l'on imagine les dangers de tous les instants liés au passage par la place du Ralliement et la rue de la Roë. Quels parents de jeunes enfants oseront les laisser s'y promener seuls, qui fréquentera les commerces de cette rue où il faudra à tout instant guetter si le tramway monte ou descend? Quel stress sera celui des conducteurs du tramway toujours à guetter s'il n'y a pas un piéton ou un cycliste?
Tout au contraire, seul le trajet par les grands boulevards, soutenu par Laurent Gérault, Christophe Béchu et tant d'autres présente les garanties de sécurité qu'une grande ville est en devoir d'offrir à tous ces habitants.
Au delà du racolage mensonger auquel se livre Angers Loire Métropole, on est évidemment en droit de se demander si légalement à si peu de temps des élections une telle communication ne tombe pas sous le coup des lois de restriction de la communication institutionnelle en période électorale et si les dépenses liées à celle-ci ne devraient pas plutôt être imputées au débit du compte de campagne du candidat maire-sortant.
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