Non, ce site ne se reconvertit pas dans la publicité pour le maire d'Angers. Il y a d'autres lieux pour cela et il sont largement assez nombreux.
Simplement, il serait bon de rappeler un certain nombre de règles de bienséance vestimentaire.
Donner une interview à la télévision, ès qualités, suppose le respect des télespectateurs.
D'où vient cette mise négligée que croient bon d'adopter, notamment les élus de gauche, de paraître publiquement, dans l'exercice de leurs fonctions, ou dans les interviews, sans arborer la cravate.
En une époque où l'on s'inquiète à juste titre que les codes vestimentaires ne soient plus respectés, le moins que l'on puisse attendre du maire d'une grande ville, c'est de montrer un minimum de respect à ses administrés.
Que dirait-on d'un magistrat rendant ses arrêts en ayant jeté aux orties la robe et l'hermine?
Paraître sur la place publique est d'autant plus exigeant que l'on occupe de hautes fonctions. Pour les familles les plus humbles, où respecter l'autre par un habillement adapté aux circonstances est une valeur qui a encore un sens, c'est déchoir et montrer une bien mauvaise image que de s'autoriser à confondre espace public et espace intime où l'on peut s'autoriser un habit moins convenu ou plus décontracté. La télévision, ce n'est pas le petit salon.
Pour le fond, c'est du même tonneau. Rien de nouveau sous le soleil. La com, la com, toujours la com, rien que la com, aucune remise en cause sur les sujets qui fâchent: la crise du logement, aggravé à Angers par le refus de programmer les constructions, la fiscalité qui exclut les classes moyennes...
Et bien sûr, la méchanceté gratuite, la vilenie envers Michelle Moreau et Hervé Carré, pourtant choisis par Jean Monnier.
Le clou étant le couplet final, digne d'Ubu Roi. "La succession, pas le temps d'y penser", ce qui en clair, signifie comme le roi de la pièce de Jarry, qu'il n'y a personne d'aussi bien que lui. Sympa pour les adjoints. Tous ne méritent quand même pas une telle disgrâce.
C'est curieux, quand j'écoute certains hommes politiques, j'ai confiance ou je n'ai pas confiance. Quand j'entends Royal, quand j'entends Antonini, je me méfie. La raison en est simple, c'est que la discordance entre la parole et les actions saute aux yeux.
Dalida, pourtant égérie de la gauche, chantait "paroles, paroles, paroles...", c'est pourtant le disque qu'on aurait envie d'écouter après avoir entendu Antonini.
7 A DIRE du 13 09 08
envoyé par ANGERS7
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