samedi 31 janvier 2009

CHRONIQUE DU ROI ET DE LA COUR

Je ne résiste pas plus longtemps à recycler ce titre qui rappellera sûrement la belle époque d'André Ribaud brocardant le Général de Gaulle et ses ministres.
Toute proportion gardée, nous avons la même chose à Angers. A défaut de parole libre, la majorité municipale révèle avec éclat aujourd'hui dans le Courrier de l'Ouest combien sa plume est serve. A peine ce journal a-t-il interrogé l'avant-veille l'un des conseillers de l'opposition que petits marquis, ducs et duchesses réagissent, que marottes et grelots se mettent à bruire, que piqueurs et fourriers sonnent l'halali, et ne sont pas loin de crier haro?
Un crime de lèse-majesté a-t-il été commis en exposant sans détour les inquiétudes des sujets angevins à propos des dérives des coûts du carossse municipal dont le roi et la cour sont allés admirer en grand convoi à la Rochelle le premier exemplaire?
Le trône du roi serait-il donc ébranlé à ce point pour qu'à la cour l'on s'émeuve dès que l'on ose dire la vérité sur les sujets qui fâchent?
"Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur". Beaumarchais.

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