Oyez, Angevins,
Voici ce qui se profile.
Sur les trente-et-une communes de l'agglomération, 16 maires sur les 31 formant la conférence des maires de la dite communauté d'agglomération ont validé le principe d'un nouvel impôt.
Cette décision, prise dans le secret d'un aréopage oligarchique, a provoqué la juste réaction de l'opposition municipale.
Celle-ci, par la voix de ses porte-paroles, Marie-Claude Cogné et Laurent Gérault, a rendu public le communiqué suivant, dont voici quelques extraits:
« Nous apprenons que dans « la plus grande confidentialité » et à une très courte majorité, 16 maires sur 31), que la conférence des maires a validé le principe d’un nouvel impôt ménage au sein de la communauté d’agglomération. Sans aucun débat, aucune étude chiffrée, aucune information supplémentaire sur la réforme de la taxe professionnelle, aucune prise en compte de la période de crise actuelle, aucune prise en compte de la faiblesse du pouvoir d'achat des Angevins... »
Ils ajoutent que cette décision ne peut être prise « sans connaître la situation financière globale de la collectivité, sans envisager différentes hypothèses et sans poser ce débat au sein du conseil communautaire et devant tous ses élus ? ».
Il n'en devient que plus nécessaire que soit fait un audit financier sur l'ensemble de l'agglomération.
De façon plus globale, c'est bien ce genre de décision qui est par la forme même criticable. En effet, une communauté d'agglomération ne dispose pas de conseil délibérant directement élu par les citoyens. Or, dans une matière si importante que celle de l'impôt, dans un état véritablement démocratique, ce genre de décision ne devrait pouvoir être pris que par des élus directement désigné par le corps électoral.
Comment se prévaloir désormais de démocratie, à partir du moment où le conseil d'agglomération est pour ainsi dire court-cicuité, au profit d'une décision prise à huis-clos par la conférence des maires, sans qu'ait été assurée l'élémentaire publicité des débats?
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