jeudi 13 novembre 2008

TOUT SAUF ROYAL

Le Parti Socialiste s'apprête à désigner son premier secrétaire. Si semble se dessiner une alliance entre Benoît Hamon et Martine Aubry, la présidente de Poitou Charentes qui disait "mettre sa candidature au frigidaire" a vite fait de l'en ressortir, étalant ses "envies" au vu et au su de toute la presse.
Un sondage fort éclairant publié par le Figaro gagnerait à être médité par les centristes. Si Royal devient premier secrétaire et se représente en 2012, nous aurons en 2012 un remake de 2007 au premier comme au second tour. Autant dire que voter Royal, c'est être certain de la réélection de Sarkozy. Et diront certains, pas forcément où l'on croit, autant se dispenser du second tour et réélire dès le premier tour le président sortant.
Et l'on pourra compter sur la presse de gauche bien pensante pour nous servir à nouveau son catéchisme de l'impératif démocratique, faisant une fois de plus avec le résultat connu d'avance de Royal et de Sarkozy les candidats officiels en dehors de l'affrontement desquels il n'y aurait pas de salut pour la France.
Par contre, si Martine Aubry est candidate, toujours selon ce sondage, elle est devancée par Bayrou qui se retrouve face au président sortant et avec des chances plus que sérieuses de l'emporter.
Ce qui est certain, c'est que Royal entraînera alors dans la machine à perdre tous ceux qui se laisseraient séduire par une bien incertaine ouverture. En revanche, une candidature de Martine Aubry, fixée sur les fondamentaux du PS, et à commencer par l'Union de la Gauche laisse toute chance pour François Bayrou de figurer au second tour, et osons le rêver, d'accéder à l'Elysée.
Enfin il est à peu près certain que Delanoë ou Aubry ne cristalliseraient pas sur leur personne autant de rejet que Royal si par malheur le candidat centriste n'accédait pas au second tour, laissant augurer alors autre chose pour le second tour ou pour la France.
En clair, le Tout Sauf Royal reste d'actualité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous n'avons qu'un seul choix : construire d'ici là un véritable parti de masse, qui sache être populaire sans devenir populiste, fidélisant de façon stable l'électeur.

C'est tout à fait jouable mais il faudrait changer de rythme.